In too Deep
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 treat me like your mother; Lexie Cameron.

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MessageSujet: Re: treat me like your mother; Lexie Cameron.   treat me like your mother; Lexie Cameron. - Page 2 Icon_minitimeMar 3 Aoû - 22:01

    Sam a une expression spéciale sur le visage. Une sorte de lassitude dans les yeux, des yeux tombants. Il a également un sourire sacrément en coin, qui fait un peu pervers en premier lieu, mais quand on voit qu'il a toujours ce sourire, on s'habitue et on oublie les idées qu'on a en le rencontrant. Après m'être allongée sur le canapé d'un seul coup, il me répond :

    « Sache, très chère, que je passe aussi une jolie soirée. » sourit-il

    Le même sourire que d'habitude, vous vous en doutez. Il souris beaucoup, et je ne sais pas vraiment comment le prendre. Genre, sourire sincère, bienveillant, ou plutôt un sourire machiavélique. Sadique, ou pervers, enfin je n'en sais trop rien, je traîne avec ce gars que je connais même pas un chouïa. Quelle image je suis en train de me donner? Bref, je lui renvoies un sourire, et me dis dans mon for intérieur qu'on pourrait rendre cette soirée encore plus agréable qu'elle ne l'est. Mais je me retiens de faire cette remarque un peu déplacée, qu'il pourrait prendre mal. Puis il tend des mains vers moi. Que veux-t-il? Je baisse les yeux, qui se posent sur la bouteille que je tiens dans mes mains depuis quelques minutes. Je me lève et lui passe après avoir avalé trois ou quatre gorgées histoire de. Puis je lui passe. Il sort un paquet de cigarettes qu'il balance sur la table.

    « Si t’en veux une, c’est la maison qui offre. » déclare-t-il.

    Je fais mine d'imiter une discrète révérence, un petit "merci" et me jette sur le paquet, attrapant une cigarette, en veillant à bien retirer le filtre comme j'en ai l'habitude de le faire. Je m'assois par terre, devant son fauteuil et l'examine. Je sais que ce n'est pas très subtil, mais bon, je suis bourrée. Excusez moi.
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MessageSujet: Re: treat me like your mother; Lexie Cameron.   treat me like your mother; Lexie Cameron. - Page 2 Icon_minitimeDim 8 Aoû - 21:00


    Elle me tend la bouteille et je dois faire un effort surhumain pour me pencher et la saisir. Quand enfin mes doigts la touchent, je m’en empare comme si je n’allais jamais m’en séparer. La bouteille est un peu plus froide que l’air ambiant mais pas glacée, belle température en gros. Je bois trois longues gorgées, et m’arrête un peu pour respirer. Il n’y a pas de mot pour décrire ce que je ressens. Le bonheur à l’état pur ? Ou quelque chose de ce genre.
    Quand je repose mon regard sur... Elle est passé où ? Ah, donc, quand je repose mon regard sur la danseuse, elle est assise par terre, devant mon fauteuil de grand Manitou. Je lui souris et bois deux gorgées. Je remarque qu’elle a encore retiré le filtre de sa cigarette. Je crois que ce sera plus économique si elle se fait des roulées la demoiselle. Je prends d’ailleurs une grande bouffée et crache la fumée vers elle, mais ne l’atteins pas. J’aperçois qu’elle me regarde, sans gêne et intensément. Une petite gorgée, tout en gardant un œil sur la danseuse.

    « Je suis intéressant à regarder ? » demande-je avec mon petit sourire et mon regard coquin.

    Je bois (encore) une gorgée et lui tends la bouteille en m’essuyant la bouche avec ma main libre. J’en connais plusieurs qui seraient tombés après tous ces verres, et gorgées d’alcool. Ou peut-être qu’elle était complètement pétée et ne tenait plus qu’un fil du vomissement et du coma éthylique. Peut-être qu’elle ferait un peu n’importe quoi à ma demande. Ce serait marrant ! Enfin, pas trop pour elle, mais pour moi... HAHAHA.
    Nan, je n’abuserais pas d’elle (dans tous les sens des thermes). Et puis, c’est d’autant plus marrant de manipuler les gens quand ils sont sobres que bourrés, c’est bien trop facile.
    Je remets mon dossier droit et descend les pieds de la table basse. Je me lève avec difficulté et va dans ma cuisine. J’essaye de ne pas me prendre les pieds où je suis tombé plus tôt et ouvre un placard sur la droite. Bingo. Je prends le paquet de cacahuètes que je voulais et reviens m’asseoir. Je l’ouvre, en prend une poignée et le tends à la danseuse.



HJ : désolée, rp pourri mais je l'ai fais vite .
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MessageSujet: Re: treat me like your mother; Lexie Cameron.   treat me like your mother; Lexie Cameron. - Page 2 Icon_minitimeDim 15 Aoû - 21:34

Il a des traits très beaux. Sa mâchoire est typiquement masculine, carrée et proéminente. Il se frotte le menton, j'entend les frottements de ses doigts contre sa barbe de trois jours. Sa pomme d'Adam monte et redescend rapidement quand il boit une gorgée d'alcool. Son nez droit déchire son visage en deux et ses yeux sont comme deux océans bleu éclairé d'un soleil éclatant, dans lesquels j'aurait une forte envie d'y plonger. Son visage est très marqué, dur. Ses yeux sont plantés dans les miens comme s'il attendait une explication. Ou plutôt, se demandant pourquoi cette cruche le regardait depuis tout à l'heure. Ses lèvres s'ouvrent. Sa bouche est en mouvement.

« Je suis intéressant à regarder ? » demande-il avec son éternel regard coquin.

Je l'imite. J'essaye de coincer ma bouche en coin, comme lui, avec le petit regard de côté, limite coquin, qui veut tout dire. Puis je reprend mon expression d'habitude en rigolant assez fort. Je me lève, tant bien que mal, et là je ne sais pas trop ce que je fais, car l'alcool m'a fait perdre tous mes moyens. J'écrase ma cigarette dans le cendrier qui est posé sur la table et m'assois sur, oui, oui, SUR Sam. Je m'assois de façon à être face à lui. Mes jambes se calent à côté des siennes. Je me positionne confortablement sur ses genoux, et pose ma tête près de la sienne, puis la relève pour le regarder encore une fois. Histoire de voir tous les petits détails de son visage que j'aurais pu manquer. Une musique que j'arrive à reconnaître retentit du club. Les paroles se répètent encore et encore, I make some good girls go bad, et résume parfaitement la situation. Sam n'a pas l'air très surpris de mes actes. Je fredonne et lui prend la bouteille des mains délicatement.

« Mh, oui, tu es très intéressant à regarder. »


Dernière édition par Lexie S. Cameron le Lun 23 Aoû - 14:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: treat me like your mother; Lexie Cameron.   treat me like your mother; Lexie Cameron. - Page 2 Icon_minitimeSam 21 Aoû - 0:35


    La soirée devient intéressante, je ne m’ennuie pas. Même si l’alcool a fait une grande partie du travail en me donnant un certain sans-gêne, je m’amuse plutôt. Le club me semble moins chiant et gavant, on va dire que c’est dans l’ambiance. Mais demain matin, avec une jolie gueule de bois, je crois que j’aimerais vraiment moins cette foutue boite.

    Elle me regarde avec insistance. Ça ne me gêne pas, je ne vois pas pourquoi de toute manière. Donc elle continue, me fixant comme une chose curieuse. Je ferais un monstre de foire peut-être ? Je décide de faire la même chose. Sa peau est blanche, son visage est à moitié pale à cause de la lumière qui est placé dans le coin non loin d’elle. Elle a de longs cheveux brun, mais qui tire vers le chatain à cause de la lumière, souples qui tombent sur ses épaules et glisse le long de ses épaules. Ils bouclent à quelques endroits, donnant de jolies anglaises. Elle a de petits yeux en amandes, couleur marron, voir noir. Deux pommettes saillantes et un petit nez rond décorent son visage et lui donnent un petit air enfantin. Elle est plutôt mince et pas très grande, mais malgré sa taille, on peut lire une certaine assurance qui compense.

    Et elle m’imite. Essayant de reproduire mon sourire fétiche qui en a fait tomber plus d’une ainsi que mon regard qui consiste à plisser légèrement les yeux et a envoyer un maximum d’assurance et d’audace dans les prunelles. Elle récupère son expression normale en rigolant. Son rire résonne quelque peu dans mon salon, et son écho termine dans la cuisine.

    Je me demande ce que l’emmerdeur du club est entrain de faire. Boire un bon cocktail et se régalant les yeux de formes de jeunes filles qui sont obligées de gagner leur vie dans un club minable. Enfin, minable dans le sens que vu la clientèle que j’ai pu apercevoir, ce n’est pas de si tôt que j’y retournerais. On me prendrait pour l’un des leurs, pour un mec qui, ne savant pas quoi faire de ses nuits, vient se rincer l’œil. Je ne suis pas comme ça, je préfère faire la fête dans une vraie boite de nuit, où ce ne sont pas des danseuses professionnelles qui se dandinent mais des gens de cette ville qui sont venus pour s’amuser. Je trouve que rester assis dans un fauteuil et réellement moins agréable qu’être sur la piste de danse, collé aux jolies jeunes filles. Ça évite de ne toucher qu’avec les yeux.

    La danseuse se lève, et ça n’inspire pas confiance. Avec tout ce qu’elle a ingurgité, j’ai bien peur qu’elle tombe et se cogne la tête contre la table, et faire une visite à l’Hôpital du coin n’est pas mon tripe. Surtout à cette heure-ci, et étant donné mon état, je n’imagine même pas la scène. Elle écrase alors sa cigarette dans le cendrier en argent que j’avais acheté quand j’avais emménagé ici. (Ah, le bon vieux temps. Quand je ne connaissais pas l’existence de ce club affreux et que je ne devais pas faire le poulet à longueur de temps). Elle marche vers moi et commence à s’asseoir sur moi sans que je bronche une seconde. J’aimerais dire dieu merci pour le poids de la danseuse, elle ne pèse pas lourd. De toute manière, j’étais tellement bien dans ce fauteuil que rien ne pourrait me faire sortir d’ici. Doucement, je sens sa tête se poser à côté de la mienne. Je ne bouge pas, ne voyant pas tellement d’objection à ce geste. Je profite pour boire une petite gorgée. Puis, d’un seul coup, elle relève sa tête et me fixe, comme il y a quelques minutes. Je me demande bien la tête que j’ai, les traits tirés, les yeux un peu rougis peut-être. Je m’en fous de toute manière, je ne suis pas à un défilé de mode. Une musique pop commence à se faire entendre. Banale étant donné que nous sommes au dessus d’un club, mais la danseuse connait les paroles. J’aimerais bien savoir si c’est le style qu’elle écoute, si oui, nous ne serons pas des âmes sœurs niveau musique. Ou si c’est parce que les paroles correspondent à l’évolution de la danseuse. Qui pourrait bien s’asseoir sur les genoux d’un inconnu ? L’alcool certainement. « Mh, oui, tu es très intéressant à regarder. » finit-elle par dire. Elle en a mit du temps à répondre, tellement que j’en avais oublié ma question. Je lui souris. Au bout de quelques secondes, je lui chipe la bouteille des mains, boit deux gorgées et lui rend, toujours avec le même sourire.
    « Ce qui intéressant, c’est le fait que tu n’aie pas peur des inconnus. Je pourrais être dangereux, tu sais ? »

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MessageSujet: Re: treat me like your mother; Lexie Cameron.   treat me like your mother; Lexie Cameron. - Page 2 Icon_minitimeLun 23 Aoû - 14:36

Il ne bouge pas, je peux deviner facilement que mon geste ne le dérange pas. Il profite de l'instant pour boire une petite gorgée de bière. Je me demande vraiment ce que je suis en train de faire. L’alcool me fait faire des choses que je n'aurais jamais fait dans mon état normal. Je boit une grande gorgée de bière, la bouteille se finit peu à peu. Il me sourit. Au bout d'une poignée de secondes, il me reprend la bouteille des mains, boit deux gorgées et me la rend, toujours avec le même sourire.

« Ce qui intéressant, c’est le fait que tu n’aie pas peur des inconnus. Je pourrais être dangereux, tu sais ? » dit-il.

J'ouvre de grands yeux étonnés, puis rigole d'une façon peu discrète, avant de m'arrêter. Je le regarde, me demandant s'il pouvait vraiment être dangereux, c'est vrai après tout, je ne le connaissais que depuis quelque heures, et me voila assise sur lui, sans la moindre gêne, en le regardant, lui et son sourire en coin, depuis plusieurs minutes. Je me lève alors, posant une main sur un endroit que je n'aurais peut être pas du toucher, pour m'aider à me relever. Je m'excuse de ma main maladroite, puis me demande si ça la vraiment déranger plus que ça. Ça a juste du le surprendre. Je m'alllonge par terre, car c'est le premier trucs sur lequel je tombe.

« Si tu était dangereux, tu aurais déjà profiter de mon état, c'est à dire bourrée. Pour me faire des trucs... » dis-je.

Je hausse les sourcils rapidement pour ne pas finir ma phrase et laisser le mystère. Mais dans ma tête, pas de mystère. Je sais très bien ce qu'il aurait pu me faire. Si c'était un mec bizarre, je serais peut être déjà sous sa couette, ou alors il m'aurait peut être ... tué! Y'a des fous partout, hein. Ou alors il m'aurait demander un strip tease, juste pour lui, ou une danse, ou ça se trouve je me serais retrouvée dans son lit le lendemain matin, attachée. Oui, je regarde beaucoup la télé.

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MessageSujet: Re: treat me like your mother; Lexie Cameron.   treat me like your mother; Lexie Cameron. - Page 2 Icon_minitimeLun 23 Aoû - 19:17


    Elle me regarde, les yeux ronds comme des soucoupes à ma remarque. Puis elle se met à rire à gorge déployée. Apparemment je n’ai pas l’air dangereux. Mais j’aurais pu être un de ses mecs totalement crade qui jette n’importe quelles filles dans son lit. Bon, je n’en suis pas loin, mais j’ai un minimum de respect quand même. On va dire que je n’suis pas un pauvre pervers qui doit absolument avoir une jolie fille à tripoter. J’aime bien passer quelques soirées seul, avec une canette de bière et de la bonne musique à fond pour camoufler le style déplorable du club. Si seulement le directeur ne serait pas venu, il y aurait toujours ce restaurant chinois en bas. Ça sentait mauvais, mais c’était tellement plus agréable.

    Puis elle se lève maladroitement, ne sachant où prendre appuie et finit par être debout. Mais son équilibre, sûrement voulant lui jouer un petit tour, la fait s’allonger par terre. Son corps produit un bruit sourd quand il percute le parquet. Je grimace, ne sachant si elle va bien, mais la question de résolue quand elle dit : « Si tu étais dangereux, tu aurais déjà profité de mon état, c'est à dire bourrée. Pour me faire des trucs... ». Je ris à sa phrase, et au fait qu’elle laisse trois point de suspension à sa phrase. « J’attends peut-être que tu frôles le comas éthylique. Et quand tu en seras proche, je pourrais te faire faire pas mal de chose sans que tu t’en souviennes le lendemain. » Et ce n’est pas drôle si je le fais. Sincèrement, le plus satisfaisant, c’est quand même sortir avec une fille qui est consentante. Quel est le plaisirs si on l’a saoulé avant ? Un grand dragueur mettra toujours la barrière plus haute avant de la sauter une nouvelle fois.

    Je surélève mon dossier pour la regarder du coin de l’œil. Elle a l’air complètement out. Demain, je crois qu’elle aura du mal à se lever et j’imagine bien le soir sur scène avec le mal de crâne. Ou peut-être qu’elle ne travaillait pas demain et qu’elle allait pouvoir cuver en s’allongeant et en se bourrant de glaces à la vanille et d’aspirines. Je risque de rester dans mon lit toute la journée à regarder mon plafond et lire un livre de Jane Austen qui trainer quelque part sous mon sommier, mais encore faudrait t-il que j’ai la force pour me trainer ventre à terre sous mon lit ; ce qui est moins sûr. Je demanderais à mon chien imaginaire tiens. « Tu as toujours voulu faire danseuse dans un club comme celui là ? ». Si nous étions trop fatigués pour faire quoi que ce soit, ou trop mort, autant discuter.
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MessageSujet: Re: treat me like your mother; Lexie Cameron.   treat me like your mother; Lexie Cameron. - Page 2 Icon_minitimeMar 24 Aoû - 13:41

Sam n'as pas l'air dangereux. Quand je le regarde, et quand j'ai vu ce qu'il m'a fait, c'est à dire me protéger contre un gros porc qui m'avait traité de pute, ou entres autres choses. Mais ça se trouve, que peut être, j'étais tellement bourrée que je ne pouvais pas voir que cet homme était un homme dangereux. D'une minute à l'autre, il pouvait sauter sur moi et moi je ne pourrais pas me défendre. Je suis trop petite. Et beaucoup trop faible, surtout comparé à lui. Enfin je pense.

Je tombe. Le sol est froid, et la chute me fait plutôt mal au dos. je gémis un instant, mais n'y pense plus la minute d'après. Sam me répond « J’attends peut-être que tu frôles le comas éthylique. Et quand tu en seras proche, je pourrais te faire faire pas mal de chose sans que tu t’en souviennes le lendemain. » La même expression me revient au visage. Les deux yeux ouverts comme deux énorme soucoupes. Et là je ne ris pas après. Est-il sérieux? Comment je pourrais savoir si il pense vraiment ce qu'il vient de me dire, qui est, je dois le dire, assez choquant.

Je me sens mal, comme si j'allais m'endormir... Je tiens vraiment mal l'alcool, je devrais peut être arrêter un de ses jours. Là, il me pose une question plutôt bizarre. Si j'ai toujours eu envie de danser dans ce club? Mais oui, bien sur, toutes les petites filles rêêêêêêêêêêvent de danser presque nue, maquillées comme des voitures volées, devant des hommes dégoûtants qui agitent leurs mains comme des petits bambins agitant leurs mains potelées vers leur doudou. Toutes les petites filles rêvent de finir leurs journées avec des billets dans leur culotte. Evidemment. NON! Les petites filles rêvent de devenir princesse, maîtresse, star ou des autres métiers de rêve.

    « Euh... pas vraiment. Quand j'étais petite, moi je voulais devenir princesse. C'est pas vraiment ça, comme tu peux le voir. Et toi, toujours rêvé d'être poulet qui pue les frites? »
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MessageSujet: Re: treat me like your mother; Lexie Cameron.   treat me like your mother; Lexie Cameron. - Page 2 Icon_minitimeMer 25 Aoû - 23:06


    Après avoir remonté le dossier de mon fauteuil, je peux largement la voir, sans efforts en me tordant le cou ou me lever pour voir si elle ne fait pas de bêtise. Ses yeux s’ouvrent une nouvelle fois comme deux soucoupes, ne sachant si elle doit me croire sur ma remarque. Je rigole. Elle peut gober un peu n’importe quoi si j’insiste et prend un ton persuasif. Ou bien c’est l’alcool qui court dans ses veines qui joue le rôle de manipulateur. De toute manière, elle parait oublier le fait que je pourrais être un savant-fou diabolique, qui pourrait attendre qu’elle dorme pour l’attache à une table et la charcuter sans mal, quand je lui demande si danser dans ce genre de club la faisait toujours rêver. Question idiote, mais il y a des gens bizarre et vu qu’il faut de tout pour faire un monde pour faire un monde, la réponse aurait pu être positive. « Euh... pas vraiment. Quand j'étais petite, moi je voulais devenir princesse. C'est pas vraiment ça, comme tu peux le voir. Et toi, toujours rêvé d'être poulet qui pue les frites? ». Je ris. Princesse ? J’espère qu’elle avait dit ça pour me faire rire. C’est vraiment typique chez les petites-filles. Princesse, danseuse, vétérinaire pour soigner les pauvres animaux. Mais en grandissant, ça changeait beaucoup d’avis, mais quoi qu’il en soit, toutes les filles de moins de neuf ans rêvaient d’être choyée, qu’on s’occupe d’elle comme de vraies... Princesse. « Oui, faire le poulet avec plus de trente degrés dehors a toujours été mon rêve. Et je ne te dis pas le bonheur que j’ai ressentis quand j’ai décroché le job. Le plus beau jour de ma vie. Je m’en rappellerais toujours. », fis-je en essayant d’imiter un enfant plein de rêve, mais je crois que ce n’était pas bien réaliste, mes yeux me trahirent vite. « Hé bien pour ton plus grand étonnement, je hais ce boulot. Il ne sert strictement à rien. » Finis-je par répondre sans sarcasme (du moins pour la deuxième partie de la phrase). Je bois une gorgée et met ma tête en arrière. « Tu voulais réellement devenir une princesse... ? Enfin, j’ai rien contre ça, hein. Juste que... Princesse. » lui demande-je tout en regardant le plafond. Je ris discrètement et bois une nouvelle gorgée. Doucement, je fais balancer la bouteille dans le vide. La boisson se cogne contre les parois de verre, et le bruit ressemble fortement à celle de l’eau qui frotte contre la coque des bateaux amarrés à un port.

    Ça me rappelle de longues balades au bord de l’eau, la nuit, entre amis. Mais depuis, que j’avais emménagé à Melbourne, j’avais perdu tout mes amis de Sydney. Je n’ai plus aucun contact, et à vrai dire, je n’ai pas d’amis ici. Je discute de temps en temps avec un mec qui travaille au fast-food, mais rien d’autre. Solitaire dans l’âme. C’est peut être la route que je dois prendre pour ressembler à mon père ? Irrité, blasé de la vie, exécrable. Je devrais peut-être reprendre contact avec mes amis d’adolescence, et qui sait, l’un d’eux saurait peut-être où trouver mes parents.
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MessageSujet: Re: treat me like your mother; Lexie Cameron.   treat me like your mother; Lexie Cameron. - Page 2 Icon_minitimeLun 30 Aoû - 15:56

Il a relevé le dossier du fauteuil où il est avachi depuis tout à l'heure et me regarde, semble me surveiller comme si j'allais faire une bêtise, casser quelque chose ou plus encore, ME casser quelque chose. Étant petite, je rêvais de longs cheveux brillants, tous les jours, une robe de créateur, une couronne qui brilleraient tout comme mes dents, ma tante que je détestais qui me servirait des cocktails de toute les couleurs dans mon château, il y aurait une chambre pour mon chat, pour moi, mon frère, et mes parents. J'avais tout imaginé. Mais j'avais à peine 8 ans. En grandissant, j'avais voulu devenir pompier. Mais ça, je ne lui ai pas dit à Sam, il m'aurait pris pour une folle. Mon père m'avait dit que ce n'était pas un métier pour les filles. J'avais pleuré. Et maintenant, je suis danseuse dans un club. Génial. Il rit. Ca a du être l'idée de devenir princesse qui le fait glousser. C'est vrai que c'est plutôt ridicule comme rêve. Chacun son truc.

« Oui, faire le poulet avec plus de trente degrés dehors a toujours été mon rêve. Et je ne te dis pas le bonheur que j’ai ressentis quand j’ai décroché le job. Le plus beau jour de ma vie. Je m’en rappellerais toujours. », fit-il.

Je glousse, mais pas le temps de répondre, il réplique avec une phrase pleine de sarcasme, au cas où je n'aurais pas compris qu'il n'était pas sérieux, « Hé bien pour ton plus grand étonnement, je hais ce boulot. Il ne sert strictement à rien. » déclare-t-il. Puis il s'arrête, me regarde, lève sa tête vers le plafond, et me demande si je voulais vraiment devenir princesse. Je ne réponds pas, car je sais que cette idée est vraiment superficielle et ridicule. Je me lève, très maladroitement, et me dis que je n'aurais pas du me lever si vite. Je cours vers la cuisine pour voir si il y a quelque chose à boire. J'arrive dans le cuisine, et aperçoit des placards en haut, sans vraiment réfléchir, je monte sur un tabouret, et tombe sur une bouteille d'un alcool fort, bouteille étrange, mais très joli. Ca a l'air d'être à la noix de coco, je souris. Je l'attrape et tire dessus pour la libérer de la boite ou elle se trouvait. Je pers l'équilibre et tombe du tabouret. C'est une chute très moche, j'ai le temps de me frapper la tête sur le bar et la bouteille se fracasse par terre, le tabouret tombe et je pousse un cri.
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MessageSujet: Re: treat me like your mother; Lexie Cameron.   treat me like your mother; Lexie Cameron. - Page 2 Icon_minitime

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