I'm singing in the rain, just singing in the rain, i'm happy again... Bon d'accord il ne pleuvait pas, Jaylhen chantait faux et il connaissait très mal les paroles, pourtant la bonne humeur était là ! Ce matin il s'était réveillé avec une joie de vivre qu'il croyait avoir perdu. L'odeur des biscuits fraichement sorti du four embaumée encore la pièce, quelques rayons de soleil se faufilé à travers ses rideaux blancs et sa guitare, posée négligemment sur la table basse du salon, sembler l'appeler voulant qu'il joue de ses mains agiles une nouvelle mélodie où transparaitrait sa gaieté. Oh oui, il n'y avait rien à dire, tout aller superbement bien aujourd'hui. Jay traîna ses pieds sur le parquet vers un fauteuil, les laissant glissaient sur la surface froide et lisse. Il en savoura le contacte quelques secondes. Ses cheveux semblaient imbibés d'eau, il venait de sortir de la douche, et quelque goûte cristalline coulaient le long de son torse imberbe. Une serviette était négligemment attachée à sa taille et quand il s'écroula dans son siège capitonné elle chuta vers ses reins. En fermant les yeux, il rejeta sa tête sur le dossier beige et ce remis à marmonné la mélodie. Bien que réveillé depuis déjà trois bonnes heures Jaylhen fut rapidement prît de léthargie. Depuis qu'il avait emménager à Melbourne ses nuits de sommeil étaient de plus en plus courte. Ça lui rappelait l'époque du lycée où il devait jongler entre le football, il était le quarterback de l'équipe; les amis, tous les joueurs étaient très liés entre-eux; et les études, ce qui lui donnait le plus de fils à retordre, car comment maitriser son cour d'algèbre quand on a passé sa soirée à faire la fête avec ses potes. Mais au fond cette époque ne lui manquait pas. Il avait mûri aujourd'hui, avait d'autre rêve, d'autres attentes et surtout il n'avait plus rien en commun avec le colossale joueur de football américain qu'il était jadis. Pour commencer il travaillait dans la restauration d'objet d'art ce qui, il faut l'avouer, avait très peu en commun avec le sport.

Jaylhen passa d'un geste lent et las sa main droite sur son visage et bâillât à s'en décrocher la mâchoire. Il tourna légèrement la tête vers la droite et à travers la vitre de la fenêtre il put admirer la mer. Cette étendue majestueuse d'eau qui perçait l'horizon. Elle était d'un bleu profond, vif, plein de caractère, qui ne pouvait que captivait l'attention de ses observateurs. La façon dont les vagues s'écraser contre le rivage, destructrice, était fascinante. Et ce ballet silencieux fini d'achever Jay qui commença doucement a sombré dans l'inconscient. Tout ce qui se passa ensuite ne fut que le fruit de son imagination. Navette spatiale tourbillonnant autour d'une constellation de pizza, pirate assoiffé de sang qui se battaient avec des cotons tige géant ou encore chevauché fantastique de dragon de nouvelle Zélande. Il en était au point où des ours en peluche prenaient le contrôle de la terre quand on frappa à sa porte. Jaylhen avait bondis hors de son siège, brandissant dans sa main un glaive imaginaire, prêt à se battre contre les envahisseurs. Dans sa hâte il avait fait tomber sa serviette et se trouvait maintenant nu, au beau milieu de son salon. Heureusement aucun de ses voisins n'avait une vue vers cet endroit de son appartement sinon la scène aurait pu être des plus gênante. Revenant petit à petit à la réalité et prenant conscience de la situation Jay courra vers sa chambre et tira de son armoire une paire de jean. Il n'allait tout de même pas se présenter nu comme un vers devant le nouveau venu, ça n'aurait pas fait une très bonne impression. En quelque geste prompt il enfila un t-shirt gris et se dirigea d'un geste nerveux vers la porte. Cette journée avait si bien commençait qu'il avait peur qu'une autre de ses tuiles habituelles allaient lui tomber sur la tête. Entre le travail, les voisins dérangés, l'électronique ou l'ascenseur qui ne fonctionne pas il ne savait plus ce qui pouvait lui arriver d'autre. Des extraterrestre qui décident de l'enlever pour faire des expériences morbides peut-être ?

Pourtant, de l'autre coté de sa porte d'entrée il n'y avait ni psychopathe, ni monstre gluant et visqueux, ni un contrôleur des impôts. Juste une belle jeune femme. Ses longs cheveux blond tombaient en cascade sur ses épaules et un sourire des plus charmeurs embellissait son visage. Étonné de trouver une si délicieuse créature devant sa porte Jay leva un sourcils perplexe. D'une voix douce et contrôlée elle se présenta, apparemment ils étaient eux aussi voisin. C'était peu-être la mode de venir rendre visite à ceux qui habite près de chez vous en Australie. En tout cas c'était bien la première fois qu'autant d'inconnus toquaient à la porte de Jaylhen. A cet instant son visage du se crisper, car la demoiselle rougit et avec quelque mot d'excuse elle ne détourna, voulant certainement rentré chez elle. Encore un peu dans le brouillard dû à son réveil brutal Jay prit une grande inspiration et fit quelques pas à l'extérieur.

« Non... hum, Noemy, c'est ça ? Tu ne me déranges pas, pas du tout même. Je suis simplement surpris de ta visite. »

Il prit le sourire le plus chaleureux qu'il connaissait mais, était presque certain que celui-ci ressemblait plus à une grimace qu'autre chose. Ensuite il tendit sa grande main pale vers la jeune fille.

« Ravi de faire ta connaissance, moi c'est Jaylhen mais, tout ce que je connais m'appelle Jay. » Il prit une seconde inspiration et pencha sa tête vers la droite. « Tu veux rentrer boire quelque chose ? » Fit-il en montrant d'un geste circulaire la porte de son appartement.

Idiot, pensa t-il. Premièrement son intérieur n'était pas des plus ordonner, bon ce n'était pas Hiroshima pour autant mais, pas mal de carton traînait à droite et gauche et une pile de vaisselle avait omis domicile dans le lavabo -Jay aimé faire les tâches ménagères d'habitude mais, la vaisselle ce n'était vraiment pas son truc. Deuxièmement elle allait certainement le prendre pour l'un de ses détraqués qui enlèvent les gens, leur découpe les doigts de pieds et les gardes dans son congélateur en souvenir -parce que franchement avec sa tête à moitié endormit et ses grimaces il ne devait pas sembler très sains d'esprit- et troisièmement... heu, il n'y avait pas de troisièmement mais, peut-importe, ses deux raisons suffisaient largement à le qualifier d'idiot. Mais bon, il survivrait malgré tout.

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