In too Deep
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 ▬ SAM&JWLYE ;

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▬ SAM&JWLYE ; Vide
MessageSujet: ▬ SAM&JWLYE ;   ▬ SAM&JWLYE ; Icon_minitimeDim 29 Aoû - 16:59

▬ SAM&JWLYE ; Elenao10
© RETRO
SAMEDI! Aujourd'hui nous étions samedi! Enfin le week-end! J'avais l'impression que la dernière fois que j'avais été en week-end c'était le mois dernier et pourtant non. Je travaillais tellement en semaine que je ne voyais plus vraiment le temps passer à la vitesse à laquelle il aurait du passer pour une personne normalement constitué d'un bon job. Je passais mon temps à vendre du poisson et il m'arrivait même de les vider pour rendre service aux clients qui ne savaient pas le faire eux même. Je n'aimais pas mon métier mais je n'avais vraiment pas le choix. Je ne me voyais pas comme les danseuses du cabaret. J'étais beaucoup trop pudique et timide pour m'exhiber comme cela. Il était vers les environs de neuf heures quand je partis de mon appartement pour aller faire un petit jogging comme je le faisais tout les week-end ne pouvant pas le faire pendant la semaine... Je du courir une bonne heure car quand je me posa contre un arbre le soleil avait déjà beaucoup monté dans le ciel bleu de cette magnifique journée. J'avais soif comme je ne sais quoi et je transpirais limite comme un bourrin. Je vidais ma bouteille d'eau toujours adossé à mon arbre tout en essayant de reprendre ma respiration. Je ne me souvenais pas que c'était aussi difficile de courir. Ou alors c'était le fait que je ne fais presque plus du tout d'exercice. Dans tous les cas j'avais l'impression que j'allais mourir sur le champ contre l'arbre et que j'allais recracher mes poumons. Je comprenais maintenant ce que pouvait ressentir les fumeurs après une course folle ou juste le minimum d'exercices. Heureusement pour moi que je ne fumais pas car là, ça aurait vraiment été ma fin. Je commença à m'étirer, je n'allais pas laisser mes muscles refroidir comme ça. Après j'en aurais pour une semaine de courbatures ce qu'il faut absolument éviter quand on passe ses journées debout. En tous cas c'est mon point de vue. S'enchaina donc plusieurs minutes d'étirement. Cela fait je partis à la recherche d'un banc non pas pour m'asseoir dessus mais pour trouver une poubelle. Il y avait toujours une poubelle à côté d'un banc je ne savais pas trop pourquoi mais c'était intelligent.

J'arrivais enfin à un banc. J'avais mes jambes qui commençaient à devenir lourdes. Je n'avais vraiment pas de chance aujourd'hui. Soit j'étais malade soit je vieillissais trop vite. Dans tous les cas je ne me sentais pas très bien et avait du mal à rester fixe sur quelque chose en particulier. J'avais l'impression que mon cerveau se déconnectait toute les vingt secondes. Je ne comprenais pas ce qui m'arrivait mais il fallait vite que je m'assoies sinon j'allais faire un malaise et pas un petit. Le banc n'était plus qu'à quelque mètre de moi mais j'avais encore cette impression qu'il était à des kilomètres. Je vis la poubelle encore plus loin que le banc alors qu'elle n'était qu'à quelques centimètres du banc. Je ne comprenais vraiment rien mais je n'arrivais pas du tout à réfléchir correctement. J'avais surement été au delà de mes limites ce que je n'aurais pas du faire sachant que j'avais oublier mon téléphone portable à l'appart'. Il y avait quelqu'un sur le banc. Un homme à ce que mon cerveau avait compris. Je me demandais si c'était un clochard ou non mais l'idée s'envola très vite quand je croisa son regard. Je le reconnu de suite. Je l'avais déjà croisé dans le bâtiment ou je vivais. Je ne savais plus à quel étage il vivait mais je savais qu'il vivait là. Je n'eus même pas le temps d'arriver au banc que je m'évanouis devant lui. La honte suprême... Tomber devant un homme qui plus est était le plus canon... Pitié, que je me réveille et que je me rende compte que ce n'était qu'un mauvais rêve!
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▬ SAM&JWLYE ; Vide
MessageSujet: Re: ▬ SAM&JWLYE ;   ▬ SAM&JWLYE ; Icon_minitimeMar 31 Aoû - 0:21


    Samedi. Ou le jour de la libération. Le jour où on peut se reposer tranquillement sans culpabiliser car nous n’avons rien à faire ni aujourd’hui, ni demain. On peut rester allonger dans notre lit sans rien faire jusqu’à deux heures de l’après-midi, ou bien dormir. Se prélasser comme un chat en s’écartant toutes les dix minutes et bailler à tout bout de champs. Samedi. Ou le jour où on se fait chier. On a rien à faire, on s’ennuie et si on a rien prévu, on est partit pour une journée de glande pure et dure. Surtout que ça fait depuis sept heures du matin que je suis réveillée, et que je n’ai pas réussis à me rendormir. Il est environ neuf heures et demie ; et je me fais chier. Mais à un pont inimaginable. Si bien que je en prévision de créer une pyramide en biscuits secs et périmés ; et de nettoyer mon ordinateur. Que ce soit virtuel ou physique. Faire un ménage de printemps dans mes fichiers inutiles, et nettoyez les touches sales. Je crois qu’il y a un mélange de crasse et de miel –ce qui m’apprendra à manger devant mon pc le soir.

    Mais c’est trop. Cette prévision me tue et je préfère me lever. Je n’ai pas besoin de m’étirer, mes muscles sont tout à fait détendu et prêt à l’action. Je vais dans mon salon, prend un album des Kings of Leon et le met dans ma chaine hi-fi pourri. Elle part en lambeau, mais son son est nickel. Dès la première note de basse, je pars vers la salle de bain pour me laver. Une fois dans la douche, je tourne le robinet et de l’eau glaciale tombe sur mes épaules. Je retiens un cri d’effrois. Une, l’eau est glacée, et deux, une putain d’araignée s’est invitée chez moi. « Désolé, je prends ma douche seul. » Elle ne bouge pas, et j’en profite pour me laver le plus vite possible, toujours avec l’eau glacial. Lavé et rincé, je sors de ma douche à toute vitesse et une fois dehors, je prends le pommeau et dans un élan de sadisme suprême, je dirige le jet d’eau vers elle et la pauvre, elle ne peut résister, elle part alors vers sa fin. Débarrassé de ce monstre, enfin ! Et là commence un interminable commencement. Coiffage. Rasage tout en laissant une longueur pour donner un genre. Séchage. Brossage de dent. Et tout le reste. Ça me vingt minutes. Et à ma montre, dix heures sonne. Je me rends dans ma chambre avec une serviette autour de la taille et je vois par la fenêtre qu’il fait extrêmement beau.

    Dix heures quinze. Je suis sur un banc, dans un parc près de chez moi. Le même qu’il y a quelques jours où je me suis crêpé le chignon avec l’autre Blondie, cette adolescente avait eu un culot fou ! Vraiment, ça en avait été trop. D’ailleurs, je me souviens de l’endroit exact où elle m’a fait un beau croche patte pour m’envoyer dans la boue (et elle avec). Mais c’était du passé, je l’éviterais le restant de mes jours pour mon plus grand bonheur, et surtout, mon plus grand apaisement. Je commence à allumer une clope et au moment de recracher la fumée, je vois une jeune fille qui approche. Elle a l’air d’être mal, ça lui apprendra à faire du sport tient. Alors que je commence à rire doucement, elle tombe. A toute vitesse, je vais vers elle. Ses yeux sont fermés. Je fais tomber les filles comme des mouches ou quoi ? Dans le sens propre. Lexie, puis elle. Et qui encore ? Je coince ma clope entre mes lèvres et demande à une des femmes qui étaient venus autour de la jeune Brune une bouteille d’eau. Puis je demande aux autres de m’aider à l’allonger sur le banc, et sans broncher, elle m’apporte leur aide. Une fois que la Brune est allongée, la Femme porteuse d’eau (hyper synchro) amène la bouteille d’eau. Elle est fraiche, génial. Je donne à boire à la fille tout en surélevant un peu la tête. Je ferais un bon infirmier hahaha. Puis, au bout d’une minute, une femme part, puis une autre et elles se désintéressent toute du cas de la Brune. La porteuse d’eau en oublie de reprendre sa bouteille. Alors que je recrachais de la fumée, je m’assis sur le sol étant donné que la Brune prend tout le banc. Je la regarde du coin de l’œil. Plutôt jolie, sa peau est mate et elle a l’air typée ; de quel pays, je n’en sais rien, mais je sais qu’elle n’est pas une américaine pure souche. Ses cheveux sont en queue de cheval donc la seule chose que je sais d’eux est qu’ils sont bruns. Quand je finis ma clope, je décide qu’il faut bien la réveiller, alors je me mets sur la pointe de pieds tout en pliant les genoux et tapotent ses joues. « Salut la Brune. Hé ho. ». Rien. Je tapote un peu plus fort. « La brune. » Rien. Bon, ça commence à me monter le bourrichon tout ça, je hausse la voix et lui pince l’avant bras. Ah ! Ses yeux s’ouvrent, mais j’espère ne pas lui avoir fait trop mal. « Salut. De l’eau ? » Je me lève et me place pile à l’endroit où le soleil aveugle ses yeux, pour éviter qu’elle soit aveugler. Quel gentil homme je fais. Une fois ses yeux ouverts, je lui souris et lui tend la bouteille. Elle est vachement plus marrant, distrayante et rigolote que des biscuits secs et un album de Strokes.
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MessageSujet: Re: ▬ SAM&JWLYE ;   ▬ SAM&JWLYE ; Icon_minitimeJeu 2 Sep - 21:33

▬ SAM&JWLYE ; Elenao10
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Je ne sais pas combien de temps je suis restée inconscience mais quand je repris tout mes moyens, ou à peu près la moitié, j'étais allongée sur un banc, je n'avais plus ma bouteille d'eau dans la main et je n'entendais plus la musique qu'il y avait auparavant dans mes oreilles. Un pincement c'était fait sentir sur mon bras ce qui me fit réagir et ouvrir les yeux. J'avais en face de moi le mec qui était assis sur le banc avant que je tombe par terre. Je devais donc être sur ce même banc où il était assis quelque minutes plus tôt. Il me faisait de l'ombre ce qui me rendait vraiment service! « Salut. De l’eau ? » C'était lui qui venait de dire ça ou étais-ce seulement mon imagination? Et puis comment j'étais arrivée sur ce banc? Il m'avait porter? Tout seul? Il devait être plutôt fort. Je regardais la bouteille d'eau qu'il me tendait et ne me souvenait pas qu'il l'avait eu avec lui tout à l'heure. « Hum...? » Je n'avais pas vraiment compris le sens de sa phrase. D'ailleurs j'avais même eu l'impression qu'il avait parler une autre langue... Pourtant à force de réfléchir j'avais compris. « Je... Je veux bien... s'il vous plait. » Il me passa donc la bouteille d'eau qui était tombée du ciel. Cela faisait un bien fout. J'avais l'impression que j'avais passé des heures et des heures dans le désert. Ma bouche était sèche alors que j'avais bu quelques minutes plus tôt une bouteille d'un litre. J'avais surement surestimer mes capacités. J'avais été beaucoup plus loin de ce que je faisais d'habitude mais jamais j'aurais penser tomber dans les pommes! Ou alors j'avais un problème. J'étais peut-être malade ou je ne sais pas trop mais cela ne pouvait être que ça... Je vida la moitié de la bouteille. Je n'allais pas non plus la finir alors que ce n'était pas à moi et puis si il avait soif il en aurait besoin. Je préférais donc m'arrêter. Je lui tendis la bouteille pour qu'il la reprenne, m'essuya le haut de mes lèvres. « Merci. C'est gentil. Ça fait longtemps que je suis ici? » J'avais perdue toute notion du temps et j'avais les idées vraiment en vrac et avait beaucoup de mal à les remettre en ordre. D'ailleurs il fallait que je fasse le point. J'étais dans un parc en pleins Melbourne avec un jeune homme qui m'avait transporter sur le banc et qui m'avait abreuver très gentiment. C'était en quelque sorte mon sauveur même si ce n'était pas très important quoi. J'avais donc fait un malaise soit parce que j'étais à bout de force soit parce que je couvais quelque chose. J'espérais de tout cœur de ne pas être malade car je n'avais pas envie de passer ma journée au lit alors que j'avais du boulot à faire même désagréable car j'avais absolument besoin de ce salaire et je ne pouvais pas m'absenter plus d'une journée. Et puis avec mon patron je n'aurais jamais la chance de prendre une journée tellement il était radin et vicieux. Enfin je n'avais vraiment pas le choix pour le moment.

Donc voilà. J'étais assise maintenant il s'était installé à côté de moi. Après tout il était là avant et j'avais en quelque sorte squatter son banc même si c'était un banc public mais je n'avais pas envie de le déranger car si il était venu ici c'était pour être au calme et ne pas avoir de petite emmerdeuse à ses côtés pour lui raconter ses malheurs ou quoi que ce soit d'autre du genre. Dans tout les cas j'avais honte... J'étais tombée comme je ne sais quoi au milieu du chemin devant un homme de mon immeuble et devant d'autres personnes présent dans le parc. Son nom était entrain de me revenir. Je savais que cela commençais par Mc mais je ne me souvenais plus de la suite. J'essayais de visualiser la boite aux lettre... Oh mais oui ! Monsieur McCalister je crois. Non, en fait j'en était sure! « Encore merci en tous cas. Je ne sais pas trop ce qui m'est arrivé. Je pense que c'était la fatigue ou quelque chose du genre. Enfin en tous cas d'habitude quand je fais un footing je ne tombe pas! » Je ne savais pas pourquoi je lui disais tout ça mais c'était sortit tout seul de ma bouche. Cela m'arrivait à chaque fois que j'étais gênée et en ce moment même je l'étais énormément. J'avais vraiment honte de moi d'être tombée comme ça. J'étais complètement ridicule et je ne pouvais rien faire pour arranger ça. Tant pis, le ridicule ne tue pas et heureusement parce qu'avec toutes les choses ridicules qui s'étaient passée dans ma vie j'en serais déjà morte! Trêve de bavardages inutiles.
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▬ SAM&JWLYE ; Vide
MessageSujet: Re: ▬ SAM&JWLYE ;   ▬ SAM&JWLYE ; Icon_minitimeMar 26 Oct - 21:15


    Je vois ses yeux s’ouvrirent, elle n’a pas l’air dans son assiette la Brunette. Elle parait même perdue. J’essaye de ne pas rire, car oui, ça me fait rire. Le fait qu’elle ne sache plus trop où elle est, ce qu’elle a fait ; comme pour les lendemains de soirées ; m’amuse (par contre, le nombre de fois où JE me suis réveillé dans un chambre inconnue à côté d’une demoiselle dont je ne savais ni le nom, ni l’âge était tout sauf amusant). « Je... Je veux bien... s'il vous plait. » Finit-elle par dire. Je lui tendis donc la bouteille doucement. Ce qui me faisait rire aussi, c’est que toutes les mères qui avaient amenés leurs bambins dans le parc étaient toute partie. Elles n’aiment que les scoops frais, avec du sang nouveau donc depuis le moment où j’avais maitrisé la situation avec brio et un peu contre mon gré je dois l’avouer (oui, j’aurais pu la laisser là, par terre, mais ça n’aurait que ternis mon charme ahum). Enfin bref, je la regarde vider de moitié la bouteille, d’une traite. D’ailleurs, où est la femme qui avait amené la bouteille ? Partie. Et oui, une jeune fille qui tombe en plein milieu d’un parc, c’est intéressant, mais dès qu’il y a quelqu’un pour s’occuper d’elle, plus personne. Hm, je n’aime pas ce genre de femmes. Toujours à l’affut d’un ragot croustillant à se mettre sous la dent. Dans tous les cas, elles étaient toutes parties s’occuper de leurs marmots qui gueulent tout le temps pour avoir un gâteau ou un bonbon. « Merci. C'est gentil. Ça fait longtemps que je suis ici? » elle me tire complètement de mes rêveries. Je la regarde, comme étonnée qu’elle soit encore là et quelques secondes après, ce qu’elle venait de me dire vient à mon cerveau. « Hm, quelques minutes, pas très longtemps. » Je lui souris et elle finit par s’asseoir. Enfin ! J’allais retrouver une petite place sur ce banc qui était pile au soleil, de quoi être au chaud pendant ce temps. « Encore merci en tous cas. Je ne sais pas trop ce qui m'est arrivé. Je pense que c'était la fatigue ou quelque chose du genre. Enfin en tous cas d'habitude quand je fais un footing je ne tombe pas! » J’explose presque de rire, sans moqueries hin. « Tu n’as pas besoin de te justifier, ça arrive à tout le monde de tomber dans les pommes... Enfin j’imagine. Quoi qu’il en soit, tu n’as rien, donc c’est cool. » Bon, puis-je avoir de la tranquillité et... C’est moi qui viens de dire que c’est cool ? Non, c’est pas cool. Parce que j’étais sur mon banc, entrain de lancer des regards charmeurs à une jeune fille qui s’occupait de son petit frère (j’imagine que c’était son petit frère vu l’âge qu’elle avait) et juste au moment où je sentais que la jolie jeune femme allait tenter une approche, la Brunette tombe. Mais tout ça m’était égal maintenant parce qu’avec beaucoup d’attention, je la trouvais très jolie. « Sam. Sam McCalister » Je lui souris et sors une nouvelle clope de mon paquet. J’imagine qu’elle ne fume, elle n’en a pas du tout la tête et quel fumeur fait un jogging ? Aucun. Ma dépendance me tuera, assez tôt pour ne pas me préoccuper de mes enfants, si un jour j’en ai.

    Car bon, dans mon état d’esprit, les gamins et moi, ça fait... Énormément. Ça sent mauvais ; ça sert à rien ; faut s’en occuper, les nourrir, les laver ; ça cri tout le temps ; c’est con et j’en passe. Les mômes, ça transpirent pas d’intelligence. C’est juste... Bruyant. Et je ne comprends pas pourquoi tous ces parents s’émoustillent devant leur enfant. Par exemple, la mienne me filmait tout le temps, pourtant jusqu’à deux ans je n’avais pas encore de dents alors je bavais tout le temps, l’horreur en quelque sorte. Jusqu’à ma chère mère fut allée chez un docteur vieux et chauve pour demander comment ça se faisait que je n’avais pas de dents. Mais il avait répondu « un bébé sans dents, ça n’existe pas. ». Elle avait donc continué à me filmer. Sur le pot. Entrain de manger. De me brosser les dents. De bouger mon petit cul devant les passants du port du Havres, dans le nom de la France. Enfin plein de situations assez gênantes, même après vingt ans.


    HS: trooop désolée pour le temps que j'ai mis, tu peux me taper Sad
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MessageSujet: Re: ▬ SAM&JWLYE ;   ▬ SAM&JWLYE ; Icon_minitimeMar 15 Fév - 0:23

▬ SAM&JWLYE ; Elenao10
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« Tu n’as pas besoin de te justifier, ça arrive à tout le monde de tomber dans les pommes... Enfin j’imagine. Quoi qu’il en soit, tu n’as rien, donc c’est cool. » Je viens juste de me taper la honte mais c'est tout quoi. Je déteste attiré l'attention sur moi mais c'est plus fort que moi. Il faut toujours qu'il m'arrive quelque chose qui m'expose aux yeux du monde, quelque chose qui fait que je me sens longtemps mal à l'aise après quand je reviens dans ces endroits où il m'est arrivé quelque chose. Je ne pense pas revenir de si tôt au parc. Surtout que c'est souvent des habitués qui vient ici et je n'ai pas envie de croiser leurs regards même si ils n'en pensent rien. Je sais que j'attache beaucoup trop d'importance à ce que peut penser les gens de moi. Je n'y peux rien, je suis comme ça. Je réfléchis trop je le sais. Et puis, j'ai trop peur d'être prise pour une folle ou d'être rejeté. Déjà dans mon enfance j'ai toujours été renfermée sur moi même, je n'ai jamais fais confiance aux gens. Mes parents ne m'ont pas apprit ce que c'était, d'ailleurs ils ne m'ont rien appris il faut dire. Quoi que si, ils m'ont appris que je ne ferais jamais passer mon travail avant mes enfants si un jour j'en ai car cela fait trop souffrir. Je le sais, je l'ai vécu. Et je ne voudrais surtout pas que mes enfants subissent le même sort. J'aurais tellement aimer avoir des parents comme ceux de mes amis, présent, aimant. Des parents normaux quoi, qui ne pensent pas qu'à leur foutu travail et qu'à eux même. Je me souviens d'un soir, j'avais 11 ans. Mon père venait tout juste de rentrer du travail, il a mis les pied sous la table et a attendu que je lui serve son dîner. Il a longtemps attendu, je ne le lui ais jamais servi même si cela m'a valut une paire de claque, je n'étais pas son esclave, il avait deux bras, deux jambes et un cerveau il pouvait se débrouiller tout seul !

Il me sortit de mes pensées : « Sam. Sam McCalister » Alors comme ça il s'appelait Sam. C'était court et simple à retenir. Apparemment, il ne se souvenait pas de moi. Nous nous étions croisés plusieurs fois dans les escaliers souvent après mon jogging matinal d'ailleurs mais c'était il y a plusieurs mois déjà. D'un autre côté, je n'avais pas changer d'une ride, j'étais toujours la même et lui aussi d'ailleurs. Ces yeux bleus profond, splendide étaient les mêmes. Ces cheveux bruns le rendait super sexy et il s'habillait avec beaucoup de style. Il avait tout pour lui d'après mon point de vue en tout cas. « Ravie de te rencontrer, moi c'est Jwlye Summers. On vit dans le même bâtiment. » Je ne sais même pas pourquoi je reste assise là à ses côtés. Je dois l'embêter. Je le sens, c'est plus fort que moi. Et puis si il est venu dans un parc c'est sûrement pour être tranquille et ne pas se taper sa voisine d'étage mais je n'avais pas envie de bouger non plus. Il faisait beau et puis, je ne me sentais pas de suite de me lever même si je savais que j'allais le faire quand quelques minutes. Je ne voulais pas le déranger mais d'un côté je voulais apprendre à le connaître. Sauf qu'il fallait que je m'en aille, je me sentais mal à l'aise à ses côtés. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi. Il paraissait distant et froid, il n'avait aucune envie de discuter avec moi cela se sentait. D'un côté j'avais piqué son banc pendant plusieurs minutes et lui avait pris plusieurs minutes de son précieux temps même si il devait en avoir beaucoup vu que nous étions en week-end et qu'il était dans un parc ce qui voulait dire qu'il n'avait rien de spécial à faire. Mais quand même, je ne me sentais pas bien. Peut-être que c'était à cause de mon évanouissement... Je ne sais plus. « Je pense que je vais te laisser, tu veux peut-être rester seul. Merci encore de m'avoir ramassé, c'était sympa. »

Je me lève et attends quelques minutes le temps que l'étourdissement s'en aille. Je me suis levée trop vite et ce serait bête de retombée dans les pommes surtout devant le beau et ténébreux Sam McCalister. Je me suis déjà bien assez ridiculisé aujourd'hui, je ne voudrais pas recommencer. Je me demande bien ce que je vais faire maintenant, déjà, je vais rentrer à pied. Ce n'est pas très loin et tant que je ne cours pas je pense que j'arriverais entière. Je n'ai jamais été douée pour les relations humaines. J’espère qu'il va me retenir, qu'il va me dire que je ne le dérange pas et que je peux rester papoter avec lui mais je sais que cela est impossible. Qu'est-ce qu'il ferait avec une fille comme moi franchement ? Une vendeuse de poisson. Il doit avoir un métier beaucoup plus intéressant que vendeur de poisson en tout cas. Pourquoi est-ce que je fais ce métier déjà ? Je ne le sais même pas moi même. Je pense que ce n'est pas ce qu'il manque ici du boulot et pourtant je ne change pas. Il faudrait que je m'y mette. Je vais commencer à chercher du boulot à partir de lundi, on verra bien ce que ça donne.

HJ; Pardonne moi pour ces... 4 mois de retard! Toi tu peux me frapper! Moi je ne peux pas xD. En plus un post pourri --'. Bref, no comment on va dire!
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MessageSujet: Re: ▬ SAM&JWLYE ;   ▬ SAM&JWLYE ; Icon_minitime

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