In too Deep
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 I don't really like you, I don't really like you.

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I don't really like you, I don't really like you. Vide
MessageSujet: I don't really like you, I don't really like you.   I don't really like you, I don't really like you. Icon_minitimeMar 31 Aoû - 14:32

h.s; désolée pour le temps et la qualité du rp, mais je l'ai perdu et j'ai du le réecrire T.T


I don't really like you, I don't really like you. DewYG2

    De gros sons de basse tapent contre mon mur. Je ne sais pas s’il va tenir, car ça vibre fort. D’ailleurs, mon cadre photo bouge dans un peu tout les sens. J’ai peur qu’il jaillisse et qu’il s’explose à mes pieds. Je devrais le retirer du mur, mais par principe, je ne peux pas. Je ne peux pas enlever la seule photo de ma mère (qui plus est encadrée) que j’ai. J’adore cette photo en plus. Ses yeux bleus si intenses regardent l’objectif. Son magnifique sourire. Si je la rencontrais dans la rue, et que je n’aurais pas son sang, je sauterais sur l’occasion pour la draguer. Elle est vraiment belle, et quand j’y pense, mon père n’était que banal à ses côtés. Pourquoi ils ont été ensemble ? L’amour va-t-on me répondre. Mais je n’avais pas l’impression de les voir s’aimer. Mon père était constamment énervé contre tout, que ce soit son boulot, ses amis et même sa famille. Je le voyais toujours critiquer tout et n’importe quoi. C’est d’ailleurs cette haine générale qui m’a mit à la porte. Je me suis fait virer de chez moi parce que mon père m’avait choppé une clope à la bouche. Je crois que c’est la plus grosse connerie de sa vie. Ma mère en a souffert, et aujourd’hui, je ne sais pas où ils sont, ce qu’ils font, rien.

    Mais ce bruit m’énerve ! Cet appartement était à louer depuis quelques semaines, et j’en étais bien heureux. Pas de bruit, aucun énervement, mes nerfs étaient calmes, mais depuis son arrivée il y a quelques jours, mon cœur fait des bonds. Je vais faire une crise. Je suis assis sur mon fauteuil, regardant mon mur qui vibre et qui fait sursauter mon cadre, une bière à la main et une clope entre les lèvres. Le nouveau me tape sur les nerfs. Ça fait quoi ? Deux heures que sa musique est à fond. Il est vingt heures et demie, et la musique du club va bientôt commencer, ce qui ne me laissera aucun répit pour fermer l’œil. Ma journée a été rude, le boss m’a sacrément fait chier, plus que d’habitude. Tout m’énerve ! On est dans un immeuble bordel, on habite en cohabitation. Les murs ne sont pas épais, et j’ai déjà essayé de taper au mur plusieurs fois, mais rien. Apparemment, son volume était bien trop haut pour qu’il entende que son voisin en avait ras de bol. Je vais finir par lui exploser la tête. Mais pour l’instant, je reste calme, enfin j’essaye. Je sers mon fauteuil tellement fort, que les jointures de ma main droite sont blanches. Je commence à saturer, vraiment. Quel con putain. Je finis par me lever et poser ma bière sur la table basse. Doucement, je me dirige vers la porte d’entrée. Est-ce que je vais le voir ? Non ! Je dois être gentil, poli et serviable. Le fait d’aller lui gueuler dessus n’est pas une solution. Surtout s’il a un fort caractère. Je crois que je le hais déjà. Et puis, il est nouveau, il doit savoir tout seul que ce n’est pas bien de faire chier ses voisins, je ne sais même pas s’il s’en rend compte. Et puis, son gout musical n’est pas si mal, bon, pas trop mon genre, mais assez pour que ce soit préférable à la musique du club. Mais est-ce que j’y vais... ? OUI ! Oui, oui, oui. Je ne supporte pas tout ce bruit. Le club plus le voisin égal : Sam pas content. Pas content du tout. J’ai maintes fois essayé de fermer l’œil pour faire une sieste, mais rien n’y fais. J’ai bien été gentil pendant deux heures, mais stop. Je n’ai pas une patience de fou, et le fait que j’ai tenu jusque là est un exploit, mais stop. Stop stop stop. Je tourne le poignet et me retrouve sur le palier. Au même moment, je sens que je suis entrain de fumer le filtre. Je prends une clope du paquet qui se trouve dans ma chambre, l’allume tout en frappant à la porte du voisin. Quel con putain. Mais trente secondes plus tard, rien. Je re-frape. Rien. J’essaye la sonnette cette fois-ci. Ah, des pas se rapprochent de la porte et je commence à me dire que ce n’est pas une si bonne chose enfaite. Alors que je commençais à tourner les talons, la porte s’ouvre.

    Je sens que ça va mal se passer. Car je m’étais promis d’être calme et serein, mais rien que le fait de le voir m’insupporte. Je commence à me chauffer pour rien. Cette discutions, non, cette demande qui consiste à baisser le volume n’est rien. Mais pendant ces deux heures, ce rien est devenu vraiment énorme. Je me demande comment personne ne s’est plain encore, il y a des jeunes au dessus et en dessous de lui, personne ne dit rien. Ils sont habitués les bougres. Et à cet instant, je hais tout le monde de cet immeuble. Car c’est moi qui fais le sale boulot en demandant au nouveau con de voisin de baisser sa musique. Je prends une bouffée, et recrache la fumée sur le côté, pour éviter de l’envoyer sur le nouveau, ce serait bien trop dommage de commencer si mal.
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MessageSujet: Re: I don't really like you, I don't really like you.   I don't really like you, I don't really like you. Icon_minitimeMer 1 Sep - 16:06


I don't really like you, I don't really like you. Sw6gWfRHsMaV4hG
« Il y a un adage qui dit qu’on fait toujours du mal à ceux qu’on
aime mais il oublie de dire qu’on aime ceux qui
nous font du mal.. »

    « PUUUUUUTAIN ! » Le cri, apparemment de haine, de Jaylhen résonna dans tout l'appartement. Aller savoir, peut-être même que ses voisins l'avaient entendus. Mais ça lui était égal, car pour le moment, il était en train de s'exciter contre des câbles électriques destiner à un modem internet. En rentrant chez lui aujourd'hui il s'était écrié, seul dans son salon, ' je me connecte au réseau ce soir ! '. Et c'est bien ce qu'il avait essayé de faire, sans grand succès pour l'instant. Jay avait même pensé à appeler un des services techniques proposer par la marque mais, ça n'avait servis qu'à le mettre d'encore plus mauvaise humeur. Qu'avait il encore dit au dernier aide-technicien ? Oh oui que c'était un abruti incapable et que s'il se faisait virer ce ne serait que justice parce que, franchement, il servait foutrement à rien ! Et ensuite il avait raccroché et avait balancé son téléphone contre le mur. Quelle attitude mature de sa part n'est-ce pas ? Il contrôle si bien ses émotions ce petit gars. Enfin bref, maintenant il était plongé sous son bureau en acajous et bataillait avec les connections diverses, le mode d'emplois à la main. Ha, comment ne pas aimer ses fameuses pages descriptives qui nous disent de brancher la prise jack jaune avec le trou violet du modem sans oublier de passer par la prise électrique. Ça doit vous rappeler de bon souvenir. En tout cas, pour Jay, cette histoire virer au cauchemar et il était à deux doigts de péter une crise de nerf. Vous savez de celle où on crie, on jette les meubles contres les murs, on saute dans tous les sens comme si on était possédé et on profère plein d'obscénités. Pourtant, il se retenait du mieux qu'il pouvait. Faut dire, ça n'aurait aidé en rien, sa connexion ne fonctionnerait pas pour autant et les voisins auraient certainement appelé la police pour dire qu'une personne mentalement déranger faisait des choses bien étrange dans son appartement. Un séjour en prison n'était pas dans ses objectifs de l'année. Bien que s'il ne baissait pas le volume de sa musique cela pourrait arriver. Oh je ne vous l'avais pas dit ? Pour essayer de calmer ses nerfs Jaylhen avait mis un 'peu' de musique. Un truc bien rock, bien dur, dons le refrain était un perpétuel 'BOUM BOUM BOUM'. Mais dans sa hâte et son exaspération il avait mis le son un chouilla trop fort. Bon d'accord, en faites c'était carrément insoutenable! Au point ou les gens qui passaient devant l'immeuble se retournaient après leur passage -parce que, faut avouer, sa ne ressemblait pas vraiment au style de musique que le club mettait. Il ne devait pas s'étonner si un voisin mécontent venait pour lui régler son compte. Enfin pour l'instant ce n'était pas ce qui le préoccupait le plus, il en voulait seulement au créateur des modems, fils, prise et, en citant ses mots, toutes les autres merdes informatiques dans le genre. Soudainement il se redressa, se plaça devant son ordinateur dernier cri -voilà l'exemple type du mec qui achète des trucs qui ne lui servent à rien et qu'il ne sait même pas utiliser- et lui lança le regard le plus noir qu'il connaissait avant de prendre une grande inspiration et de lui crier à la figure: « Enfoiré, tu m'aides pas là ! Tu m'entendes espèces de grosses boites de conserves inutile. Tu ne pourrais pas t'allumer nom de dieux ! Tu n'as pas vu que t'étais branché, il te faut un courrier spéciale peut être ? » Jaylhen mit ses mains autour de sa bouche comme pour faire entonnoir et amplifier le son de sa voix: « Oyez, oyez, brave gens. L'ordinateur le suprême et relier au prince modem ! Oui vous avez bien entendus messieurs, dames, l'ordinateur et le modem sont reliés ! » Il reprit ensuite sa position initiale mais, ne semblait pas avoir fini sa tirade pour autant: « Voilà, heureux ? Maintenant tout l'immeuble sait que tu es branché donc, tu me ferais le plaisir de t'allumer ! » Avant qu'il est pu ajouter quoi que ce soit d'autre la sonnette de l'appartement retentis. « Qu'est-ce qu'il y a encore... » Murmurat-il, visiblement de mauvaise humeur. D'un pas agacé il s'approcha de la porte pensant que ce soit comme d'habitude des témoins de Jehovah qui viennes l'enquiquiner. Il était déjà prêt à sortir une phrase déjà toute prête du style: " Je suis chrétien/juif/musulman orthodoxe et je ne compte pas me convertir à d'autre religion " mais quelle ne fut pas sa surprise quand il vit ce qui l'attendait de l'autre côté.

    Un jeune homme dans la vingtaine se tenait là, devant lui, cigarette à la main. Avec une lenteur délibérée Jaylhen le détailla de haut en bas laissant son regard s'attarder sur le nouveau venus. Qu'est-ce qu'il veut celui-là, ne put il s'empêchait de penser. Jay avait beau le dévisager, son visage ne lui rappelait rien, il était donc presque certain de ne jamais l'avoir rencontré auparavant. Surtout qu'une carrure et une tête comme la sienne ça ne passait pas inaperçu. Il n'avait pas non plus l'air d'être un coursier ou un vendeur à domicile. Et encore moins un illuminé d'une quelconque sectes. Il ne pouvait donc être qu'un voisin ou quelqu'un qui s'était trompé d'appartement, il était pourtant certain d'avoir bien accroché son nom à la boite aux lettres à l'entrée de l'immeuble. Quand l'homme rejeta un nuage translucide de fumer sur son côté Jaylhen fut soudainement frappé par un éclaire de lucidité. Son visage, qui reflétait un étrange mélange de colère et d'agacement, sembler fermer et ses yeux, oh oui ses yeux d'un bleu profond, aurait pu le tuer, en avait grandement envie, ça se voyait. Pendant un bref moment Jay eu un mouvement de recul, très léger, comme si le mec devant lui pourrait être un danger pour sa personne. Peut-être que finalement il l'était... mais, Jaylhen rester un inconscient et cela ne l'effraya pas assez pour capituler. Pourquoi capituler ? Oh comme vous pouvez vous en doutez tout affrontement entre homme viril et une sorte de bataille. Enfin bon, Jay déglutit, la gorge sèche et pris la parole le premier -ce qui était plutôt normal. « Pardonnez-moi mais, vous êtes ? » Sa voix avait sonné plus grave que d'habitude, la fatigue ou la lassitude. En tout cas on pouvait bien sentir qu'il était blasé et exaspéré. Heureusement pas assez pour être impolie. Il passa d'un geste las sa main droite dans sa chevelure déjà désordonné et soupira. Ses câbles l'attendaient toujours sous sa saleté de bureau. Putain de monde injuste ! Il faisait froid, moche, rien ne fonctionner dans son appartement et des inconnus venaient frapper à sa porte. Et puis quoi d'autre, un réacteur d'avion aller s'écraser dans sa chambre comme dans Donnie Darko, film stupide qui parlait des voyages dans le temps. Finalement il ne put s'empêcher d'ajouter, même après s'être mordu la langue. « Je suis désolé mais, si vous pouviez faire vite ça m'arrangerait. Je suis en quelque sorte occupée. » Traduction de 'casse-toi connard tu ne vois pas que tu me fais chier.' Bon d'accord, pas à ce point mais c'était presque ça. Bien entendu Jay n'aurais jamais osé dire une chose pareille. On n'insulte pas les gens comme cela rien que pour le plaisir, un peu de tenu pardieu. Et avec sa tête de gentils garçons il était difficile de penser qu'il puisse dire de telle obscénité. Pourtant, l'idée générale était là et c'était ce qui comptait. Le mot câble traversa de nouveau l'esprit de Jaylhen et il sera les dents. Quand il rentrera chez lui, il les découpera à coup de ciseaux, genre remake de massacre à la tronçonneuse. Il jubilait d'avance.

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Dernière édition par Jaylhen C. Sparks le Lun 13 Sep - 0:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: I don't really like you, I don't really like you.   I don't really like you, I don't really like you. Icon_minitimeMer 1 Sep - 22:05


I don't really like you, I don't really like you. ACZAQH
    Il est peut-être handicapé. Enfin, on met non plus quatre vingt dix ans pour ouvrir une simple porte. Et même si elle est semi-blindée, c’est pas si difficile. Tourner une poignée ne demande pas un effort surhumain. Dans tous les cas, j’ai faillis attendre le temps que le con de voisin se ramène. Une fois la porte ouverte, un homme apparaît. Plutôt grand, il me détaille doucement. Tu veux voir mes trous de nez aussi connard ? Putain, je rêve. Ce mec fait autant de bruit qu’un éléphant dévalant un magasin de porcelaine et il me toise. Et si c’était un cauchemar ? Sûrement. Je me pince légèrement l’avant bras, mais non, je reste au même endroit, dans ce couloir miteux et surtout : devant ce con. Fait chier. Je fronce les sourcils, essayant de rester calme mais j’ai peur que si j’ouvre la bouche, j’explose en lui gueulant dessus. Sérieusement, toute cette histoire commence à me faire grave chier. Je prends vingt secondes, le temps de me calmer, puis au moment où j’allais ouvrir la bouche, il me demande « Pardonnez-moi mais, vous êtes ? ». Il parait blasé. Comme si je venais pour m’amuser moi. J’essaye de formuler une phrase polie dans ma tête pour ne pas attiser une certaine haine. Bon, moi je le hais, mais je pourrais éviter que ce soit réciproque. Mais quand je croise ses yeux, je vois un tel niveau de lassitude. Voilà, c’est ça qui m’énerve. Il ne peut pas me prendre de haut quand même, c’est lui qui me fait chier depuis tout à l’heure ! « Je suis désolé mais, si vous pouviez faire vite ça m'arrangerait. Je suis en quelque sorte occupé. » Je lève mes sourcils et mes yeux s’ouvrent comme deux soucoupes. Calme, Samy, calme. Comment je viens de m’appeler ? Je suis tellement remonté, que même m’appeler par un surnom totalement pourri ne m’énerve pas (alors que d’habitude je gueule sur le premier qui le fait, je me giflerais plus tard alors). Je prends une bouffée, mais ça ne m’apaise même pas. Je pince l’arrête de mon nez, tout en me mordant la lèvre inférieur. Respire. Zen. Calme. Mais nan, je peux pas. « Tu te fous sérieusement de ma gueule ? Nan, parce que si t’as décidé de faire un spectacle comique, dis-le, ça évitera de me faire perdre mon temps tu vois. » Je me suis stoppé. Je le regarde, mais une envie de crier, crier fort né en moi. J’essaye de me retenir, mais c’est dur. Comme un alcoolique de se retenir de nager s’il y avait une piscine de whisky devant lui. Comme une pouffe qui essaye de ne pas entrer dans un magasin en solde. Comme une feuille en plein automne qui tomberait d’un arbre, voilà, c’est inévitable. Comme ma situation. Je rêve, je rêve, je rêve... Je suis désolé mais, si vous pouviez faire vite ça m’arrangerait gnagnagna. Quel con bordel. « Putain, mais... Tu te rends compte du putain de bordel de merde que tu fais depuis DEUX heures ? Et puis c’est pas du tout comme si je travaillais demain, naaaan, pas du tout. Sérieusement, tu me fais chier. Et puis t’es là, du genre « casse-toi pauvre con ». Mais tu sérieux ? Wow, j’préférais quand ce putain d’appartement était vide, c’était calme. » J’insiste sur le mot calme. « Tu me fais chier chier chier. Et tu n’as pas appris chez ta maman qu’il faut être silencieux et ne pas mettre la musique trop forte ? On est dans un immeuble, tu dois savoir que tu as des voisins non ou ça ne t’ai pas venu à l’esprit ? ça fait deux heures, tu sais ce que c’est DEUX HEURES ?!, donc ça fait deux heures que je suis là, à supporter la musique du p’tit nouveau, mais nan, là, je sature. Et puis j’arrive et tu me regarde de haut ? Ecoute, je suis peut-être qu’un rabat joie, borné et chieur, mais là, c’est trop trop trop. Capté ? » Je pris mon souffle. Je crois que j’ai su me retenir sur certain point, mais je lui ai quand même bien crié dessus. D’ailleurs je crois que ça a du attirer quelques voisins, enfin, tout dépend si ma voix a su dépasser le volume de la musique, car il n’a même pas prit le temps de baisser le son. Le con. Et je n’avais même pas remarqué, mais il avait fait un pas en arrière, à quel moment, j’en sais rien, mais je ne ressemblais pas à un monstre non plus à ce que je sache.

    Et c’est à ce moment précis que j’aimerais bien être sur mon fauteuil, tranquille et calme. Sans bruit, ou peut-être un fond de musique (un fond, pas autant que la musique de l’autre con), une bière à la main et mon paquet de clope à mes côtés. –D’ailleurs j’ai oublié celle que j’ai entre les doigts, je la coince entre mes lèvres tout en inspirant une bouffée, et bizarrement, celle-ci me fait de l’effet, mes muscles sont un peu plus détendus-. Je n’avais jamais eu de problème avec un voisin, ou du moins de gros problème. D’habitude c’était un couple un peu trop content de se revoir et je ne vous dis pas le bruit qu’un vieux sommier peut faire quand il est un peu –beaucoup- secoué. Ou de la cuisine chinoise infecte qui embaume tout l’immeuble. Ou une fête, et généralement j’étais prévenu alors je pouvais sortir de l’appartement. Sauf que ce soir, je voulais dormir. Essayer de fermer l’œil avant que le club et sa musique de merde ne m’en empêchent. J’en peux plus, plus plus ! J’ai envie de sauter partout en tapant des pieds et en frappant tout. Je veux tout frapper. Déchirer des tonnes de papier, balancer des assiettes par la fenêtre ou contre un mur. Ou dans la tête du pauvre type devant moi. Qu’est ce que j’aimerais lui arracher les yeux et les utiliser comme trophée en les accrochant à un sapin. Drôle de boules de noël, et puis qui sait, ce sera peut-être une nouvelle mode ? Dans tous les cas, je me vengerais un jour. Pas en lui criant dessus, c’est pas rigolo. Juste une jolie blague, quelque chose d’innovant et de frais. Je crois que ça fait depuis que je suis adolescent que je n’ai plus fait de bêtise, ou quelques unes vers mes dix huit ans, mais rien de très grave.

    Quand j’étais petit, alors oui, là, j’en avais fais. Mettre deux punaises sur la chaise d’une prof ; cacher les vêtements d’une fille lors d’un cours de piscine ; envoyer des mots d’amour à une fille réellement pas jolie en me faisant passer pour mon voisin de devant ; peindre le salon en rouge vif ; lancer des bouts de gommes sur la tête des gens ; faire gouter du poivre à un enfant en prétendant que c’est un bonbon. La liste est longue. Ce sont souvent des gags déjà fais, vus et encore revus. Je ne faisais jamais rien qui pouvait nuire à ma mère, je l’aimais tellement. Je l’aime toujours. Et je crois qu’elle n’a pas connaissance de toutes les petites conneries que j’ai faite. Pour elle, j’étais un ange, un enfant parfait avec une bouille à tomber. Mais tout a bien changé. Je vis seul, dans un appart’ mal insonorisé. Je n’ai pratiquement pas d’amis, que des filles d’un soir qui me rappelle de temps en temps. La vie craint.

    h.s ; maaah non, je vais pas te frapper. je suis bien trop gentille! (Sam'chou peut s'en charger si tu le souhaites Cool ). Bref, j'ai pas mis les couleurs des paroles parce que la flemme, désolée. x)
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MessageSujet: Re: I don't really like you, I don't really like you.   I don't really like you, I don't really like you. Icon_minitimeMer 8 Sep - 19:42


I don't really like you, I don't really like you. Sw6gWfRHsMaV4hG
« Il y a un adage qui dit qu’on fait toujours du mal à ceux qu’on
aime mais il oublie de dire qu’on aime ceux qui
nous font du mal.. »

    Il allait le tuer. Non, pire, il allait le torturé et après le tuer. C'était évidemment. Et tout cela à cause d'un peu de musique qui était, franchement, génial. Monde injuste et cruel. Au fil des paroles de son interlocuteur Jaylhen avait essayé de paraître le plus détaché possible, comme s'il s'en fichait -des pulsions masochiste faisaient elles leurs apparitions ?-, ce qui bien entendu n'était pas le cas. D'accord peu-être un peu mais, il l'écoutait malgré tout. Oui, oui, il prenait attentivement des notes dans sa tête faisant travailler son cerveau à cent à l'heure pour trouver une réplique correcte. S'excuser ? Non jamais, cela allait contre ses propres principes -principes qu'il venait tout juste de mettre au point puisque qu'avant cette soirée ils n'existaient pas. L'engueuler à son tour ? Nan plus, ça n'aurait pas été brillant. Le brun risquer fortement de mal le prendre et de lui envoyer son point dans la figure. Faut avouer que, niveau esthétique les ecchymoses ça le faisait vraiment pas. Pourtant, il avait beau tourné et retourner le problème dans son cerveau rien ne lui venait. Sa gorge était toujours aussi sec, ses idées s'emmêler entre elles s'entrechoquant et il avait l'impression de perdre pied. Alors, doucement, il prit une profonde, très profonde, inspiration et laissa l'autre excité se défoulé. Bon, premier point, il fallait qu'il emmagasine tout ce qu'on venait de lui dire. Ensuite qu'il retrouve sa cohérence et qu'il assimile bien l'idée générale de la chose. Parfait. Jaylhen ferma les yeux quelque minute. Comme pour vouloir s'échapper. A chaque fois qu'une situation sembler vouloir dégénéré il pratiquait cette manœuvre. C'était sa psy de mère qui lui avait dit qu'en vidant ainsi son esprit il pouvait reprendre le contrôle de ses émotions et ne pas laisser les ondes négatives entré en possession de son corps -car si cela arrivait, ça le mènerait irrévocablement vers le chemin de la violence et de la dépravation. Jaylhen ne faisait pas souvent suite à se genres d'inventions bouddhiste pseudo-scientifique mais, au lycée, il avait eu l'occasion d'expérimenter celle-ci et elle s'était montrée plutôt utile -disons simplement que grâce à elle il avait évité d'écraser sauvagement la tête de Paul Barks contre les parois d'une des douches des vestiaires et de ce fait de se faire virer ou, pire, interné dans quelque hôpitaux spécialisés pour adolescent perturbé et psychotique. Enfin bref. Jay pensa à tout ce qui pouvait se révéler apaisant. Les doux chant des oiseaux, leur carillonnement mélodieux le matin ; Le bruit des vagues qui heurtaient le rivage ; le sifflement du vent quand il se faufile malicieusement entre les branchages d'un saule ou encore le chant des cigales en plein après-midi durant le mois d'aout. Finalement il souleva ses paupières, se réhabituant peu à peu à la faible lumière que lui proposait l'unique ampoule du couloir. Jaylhen ne s'était pas rendu compte qu'il était si tard, bon l'autre énergumène avait peut-être fait une allusion à l'heure durant sa tirade mais, Jay n'avait pas vraiment fait attention à ce qu'il disait. Il s'était plutôt concentré sur la manière à lequel il le faisait. En conclusion, le temps filaient à tout allure ! Demain il avait des tonnes de choses à faire et il commençait à être affreusement fatiguer. Le regard regard océan de Jaylhen se déposa sur l'individu devant lui. Ses yeux ne relevaient ni énervement, ni exaspération. Juste de la lassitude. Son voisin, lui, était en train d'inspiré nerveusement sur sa cigarette et se détendit. Jay reteint un sourire. Ah l'effet dévastateur de l'addition à la nicotine sur le corps. C'est une des raisons qui avait poussé Jaylhen à ne jamais fumer. Il s'est toujours promit de n'être dépendant a rien, mise à par peut-être au caramel. Enfin bref, là n'était pas la question. Il n'avait pas toute la soirée après tout et, bien que ses problèmes d'électricités ne le ravissait pas outre mesure, le fait de se prendre la tête avec l'un de ses voisins après avoir emménagé il y avait même pas une semaine dans l'immeuble ça lui plaisait encore moins. Ou peut-être était ce le contraire. Bon, c'était ambigus comme situation. Notre beau Californien n'aimait pas se prendre la tête, était rancunier et les gens qui venaient se plaindre à sa porte ce n'était pas sa tasse de thé. Mais dans l'autre sens, c'était un grand joueur, il aimait faire enrager les personnes qu'il rencontrait et dans d'autre circonstance il aurait baissé le volume et aurait invité son 'nouveau' voisin à boire une bière bien fraiche. Ce soir par contre, il était certes fatigué mais, trouvais amusant de faire enragé ce petit brun -sans offense. A la fin Jay tendit sa main droite vers l'homme devant sa porte, pencha sa tête vers la gauche et murmura d'une voix assurée. « Pour commencer, moi c'est Jay Sparks »

    Après tout ce temps de réflexion il n'avait peut-être pas prit la meilleure décision. Enfin dans un sens il n'y avait rien de plus neutre que de se présenter. C'était également le B-A-BA de la vie en société. Jaylhen avait certes très mal commencer mais, il pouvait toujours se rattraper maintenant. Bon, bon, d'accord nous allons aller droit au but et dire la vérité. Jay trouvait cela extrêmement jouissif de l'énervé. Surtout que son voisin semblait être au bord de la crise de nerf. Ça aurait pu être une expérience nouvelle et fort intéressante que de le voir perdre la tête -ou pas, s'il s'en prenait physiquement à lui. Avec une nouvelle aspiration -car oui, comme tout être humain Jay respire- il reprit la parole. « Sinon pour répondre à ta question, bien que rhétorique. Non, je ne me 'fous pas de ta gueule' comme tu l'as si bien supposer. Je ne te connais pas, donc je ne me le permettrais pas. Et non, je ne fais pas de spectacle comique, mon humour laisse un peu à désirer ». Jaylhen passa sa main gauche dans ses cheveux déjà en pagaille et la rangea dans la poche arrière de son jean. « Mise à par cela, pour faire cour et rester polie, disons que je ne me suis pas rendu compte que ma fabuleuse musique te poser problème, surtout que pour l'instant tu es le seul à s'être plaint mais, je vais arranger cela et baisser quelque peu le volume. Pour ce qui est de l'appartement je ne peux rien faire pour toi. Si ta tranquillité de manque tellement, je ne vois que deux solutions : déménage ou rachète l'immeuble au propriétaire » Autre traduction 'j'en ai strictement rien à foutre que tu préfères que l'appart' soit vide ou pas. J'vais pas déménager pour ton bon plaisir ! Ce genre de commentaire bouseux, mon gars, tu peux te les garder'. Oui Jay parlait souvent par métaphore compliquer et incompréhensible et oui, il ferait de temps à autre mieux de tourné six fois sa langue dans sa bouche. « Bref. Pour ce qui est de ta 'saturation' je ne peux que te proposer de te mettre au yoga. Il parait que c'est très relaxant et que ça permet de bien contrôler ses émotions. » Ça c'est ce que l'on appelle une attaque directe, sans précaution et protection. « Je te serais aussi grès de ne plus parlé de ma mère à l'avenir, merci. » La voix de Jay avait à sonnait un peu 'aigris' à cette tirade. Ouais, c'était en quelque sorte le fils à sa môman et c'était certainement le seul sujet sur lequel il pourrait réellement s'énerver. « Sinon tu voulais autre chose ? »

    Les lèvres de Jaylhen s'étiraient finalement en un sourire, bien qu'un peu forcé et il ne quitta pas son interlocuteur des yeux. Son regard cristallin semblait fatiguer mais, une légère lueur d'amusement y brillait. Ses aventures avec son voisin d'à côté ne faisait que commencer !

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MessageSujet: Re: I don't really like you, I don't really like you.   I don't really like you, I don't really like you. Icon_minitimeMar 28 Sep - 20:26


    Les signes physiques de la colère ? Poings serrés, mâchoire crispée, muscles contractés, sourcils froncés, respiration forte et rapide, joues rouges, une veine en plein milieu du front et regarde mauvais. Il pouvait sûrement y avoir quelque détails en plus, mais en ce qui me concerne, j’ai tout énuméré. Ah ! J’ai oublié mes mains qui voulaient atterrir sur ses joues, et mon pied dans ses bijoux de famille.

    Je ne me suis jamais battu, la violence ne résout rien. Même si j’ai déjà eu de malheureux gestes stupides tels qu’une droite et ou une claque qui soit partie toute seule. Mais jamais rien de très grand, de très grave. Il faut bien une première fois à tout, non ? Parce que s’il continue, je vais finir par lui en foutre une, si grosse et si forte qu’il pourra la raconter à ses petits enfants. Et grand gaillard comme il est, je suis certain qu’il ne se laissera pas faire. Le con.

    Tout ce qu’il dit me rend incroyablement fou de rage. « Pour commencer, moi c'est Jay Sparks » Nonchalance exquise, il me l’avait dit comme si rien ne s’était passé ; comme si nous étions au comptoir d’un bar, un verre de whisky à la main. Mais le con ! « Sinon pour répondre à ta question, bien que rhétorique. Non, je ne me 'fous pas de ta gueule' comme tu l'as si bien supposé. Je ne te connais pas, donc je ne me le permettrais pas. Et non, je ne fais pas de spectacle comique, mon humour laisse un peu à désirer » Ironie et fouttage de gueule. Il me cherche, je crois qu’il adore ça. Houla, s’il ne veut pas finir mal, il devrait rentrer chez lui, éteindre sa musique et aller se coucher sans un bruit. Je prends une nouvelle bouffée de ma cigarette, plus calmement cette fois-ci. Faire attention si la fumée terminerait dans ses yeux m’était indifférent, qu’il ne me fasse pas chier. Je l’aime absolument pas, c’est incroyable. D’habitude je laisse une chance aux gens, je me dis qu’ils ont peutêtre vécu quelque chose de douloureux dans leur vie, mais là, j’en ai rien à battre. « Mise à par cela, pour faire cour et rester polie, disons que je ne me suis pas rendu compte que ma fabuleuse musique te poser problème, surtout que pour l'instant tu es le seul à s'être plaint mais, je vais arranger cela et baisser quelque peu le volume. Pour ce qui est de l'appartement je ne peux rien faire pour toi. Si ta tranquillité de manque tellement, je ne vois que deux solutions : déménage ou rachète l'immeuble au propriétaire » Je suis le seule car le reste de l’immeuble doit être : soit dehors, soit au travail, soit complètement déchiré, ou comme moi, à attendre qu’il stoppe sa musique et forcément c’est MOI qui fait le sale boulot. J’aurais tellement voulu que ce soit le gros balaise du deuxième étage qui vienne lui demander de baisser le son. « Je te serais aussi grès de ne plus parlé de ma mère à l'avenir, merci. » HOU ! Monsieur est un petit garçon à sa maman ? Je crois que oui, et j’ai au moins un sujet sensible, quelque chose qui ne plait pas. « Sinon tu voulais autre chose ? » Et il sourit.

    La fin du dialogue ? Un sourire. Je rêve. Vraiment, je rêve. Je paris que c’est une caméra cachée, je le sais, je le sens ! « T’es vraiment con, dis moi. » je souris, mauvais. « Si tu savais ce que je voulais… Mais du temps que tu baisses ta musique de… hm… Si tu baisses le volume, c’est… Cool. » Il n’est pas cool, non, pas du tout…. Je. Le. Hais. Définitivement !


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