In too Deep
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-28%
Le deal à ne pas rater :
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G Double Sim 128Go ...
389 € 539 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 So bad you can't look away. | Lexie.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Invité

Anonymous


Invité



So bad you can't look away. | Lexie. Vide
MessageSujet: So bad you can't look away. | Lexie.   So bad you can't look away. | Lexie. Icon_minitimeLun 30 Aoû - 21:18


    Elle ne répond pas à ma question. Apparemment elle rêvait réellement de devenir une princesse. Alors que je la vois se lever, je me prépare à la rattraper à tout moment. Je crois que sauter sur ses pieds après avoir ingurgité autant d’alcool n’est pas très intelligent, m’enfin bon, elle tient sur ses pieds. Si bien qu’elle arrive à courir jusqu’à la cuisine. Même si l’idée de me faire dévaliser toute ma cargaison d’alcool ne me plait pas, je laisse faire. A quoi bon de toute manière. J’entends un tabouret qu’on traine puis deux petits pieds qui touchent maladroitement (et assez bruyamment) le bois. Puis une porte de placard s’ouvre, les charnières grincent c’est assez insupportable, surtout dans l’état dans lequel je suis et je nage depuis tout à l’heure. J’entends qu’elle fouille avec ses petits doigts le placard. Un bruit sec et j’essaye de me souvenir ce que j’avais mis dedans. MALIBU COCO ! Je n’y touche pratiquement jamais étant donné que j’oublie que je l’ai, et c’est bien dommage parce que j’adore ça. Cette une de mes liqueurs préférées. Mais après le bruit sec que j’avais entendu une seconde auparavant, je crois que c’est un instant... Effrayant. Un bruit sourd, du bois qui tape contre le lino de la cuisine et du verre cassé. Ça arrive de tomber, donc je me relève en moins de deux secondes ce qui me fait tourner la tête. L’alcool est affreux, et je crains qu’il ne me soit en aucunement utile ce soir, surtout maintenant. Mais elle crie. La bouteille pratiquement finit que j’ai entre les doigts tombent lorsque que je me mets à décoller de mon fauteuil. Je trébuche en me prenant le pied dans ma table basse et me ramasse méchamment, assez pour m’ouvrir la lèvre inférieur avec mes dents. Une fois à terre, je lève la tête et vois la danseuse par terre, face contre terre. Elle a l’air mal en point. Ma belle et magnifique bouteille aussi est mal, il ne reste plus rien. Je suis content d’avoir gardé mes chaussures et me lève pour courir à son secours tel un super héros, mais la seule envie que j’ai, c’est de vomir mes tripes. Effet néfaste des cocktails que je me suis enfilé, et merde ! Une fois debout et non loin d’elle, j’essaye de réfléchir. Qu’est ce que je dois faire ? POMPIER ! Euh, merde, le numéro. Je prends maladroitement la téléphone qui est posé sur la table de la cuisine tape non sans mal le 911. Je crois que rien ne me réussit car je ne réussis qu’à balbutier « Danks Street. Euh, club. Musique. Sixième étage. » « Calmez vous monsieur, nous envoyez une ambulance. » « COMMENT VOULEZ-VOUS QUE JE ME CALME ?! » « Que se passe t-il monsieur ? » Je crois qu’elle m’énerve avec sa voix posée et sereine ; ce qui m’aime à retrouver la parole. « Une fille, tombée, chaise, bobo tête, vous captez ? » m’énerve-je. « Oui monsieur. Maintenant calmez-vous. Descendez dans votre rue pour accueillir les pompiers. » « QUOI ?! » « Vite monsieur ! Ils vont arriver. » Puis elle raccroche. Quelle connasse ! Je peux pas laisser la danseuse ici, non vraiment. Je sais pas, je peux pas. Mais des sirènes se font entendre. Et merde. Je commence à courir dans la cage d’escalier en laissant la porte ouverte. Des gros vertiges m’envahissent, mais je continue à dévaler les escaliers comme un grand malade. Quand enfin j’arrive au rez de chaussée, je vois un homme qui entre dans l’immeuble. Et une fois plus proche, je vois que c’est un pompier. « hé ! mec, c’est là haut, au sixième, l’appartement avec la porte ouverte. » J’entends qu’il appelle ces coéquipiers puis je m’assois au sol. Tout devient flou. Je vois des hommes qui courent, ils crient mon étage ce qui réveille le concierge. Il n’a pas l’air surpris de tout ce bordel vu qu’il ne dit rien. Puis, je crois que je m’endors.

    Bip. Bip. Bip.
    Bip. Bip. Bip. J’ouvre l’œil. Je suis allongée, totalement habillé et transpirant. Je le referme aussi tôt, la luminosité est affreusement trop élevée. Puis j’attends un peu et ouvre mes deux yeux. Je suis aveuglé mais je reste à regarder le vide. Je me lève et tout devient normal. Je suis oh putain, c’est quoi cette chambre. Je regarde à gauche et je vois des fenêtres ; à droite, un lit avec un rideau qui cache la tête. Ça doit être la danseuse. Je me lève, mais quelque chose est dans mon bras. Une aiguille accrochée à un fil qui remonte jusqu’à une poche. Une poche avec quelque chose de transparent. Je l’arrache délicatement non sans grimacer. Je fais le tour de mon lit et va voir Lexie. Elle est endormie, toute fragile. Son visage est pale, et un bandage de compresse avec un gros pansement a été mit sur son front. Tout me revient. Elle s’est sacrément casser la gueule, pourtant je savais pas que le lino pouvait ouvrir une tête. De toute manière, je suis interrompu par une infirmière qui a l’air étonnée de me voir debout. Elle vérifie quelque chose sur son calepin et finit par sourire. « Vous allez mieux ? » « Comment ça... Mieux ? » « Vous êtes tombé dans le couloir et votre tête a cogné le sol. » Je lève ma main à ma tête et finit par sentir un bandage. Ah bah c’est du joli. « Oui, je vais mieux. Et elle ? » Elle me répond que ça va, qu’il n’y a rien de grave et qu’elle va se réveiller d’un instant à l’autre. Alors elle finit par sortir. Pourquoi elle était venue au juste ? Pas grave. Je vais alors m’asseoir sur la chaise à côté du lit de Lexie et vérifie l’heure à ma montre. Mais elle a disparue. Génial. Je regarde sur le chevet de la danseuse et il y a son sac. Mais qu’est ce qu’il fout là ? Elle ne l’avait pas sur elle, peut-être les pompiers. Je le prends et fouille pour voir si je vois un portable. Quatre heures vingt du mat ?! Wow. Mais combien de temps je suis resté ici, allongé ? Je n’en sais rien.

    HS ; flemme de mettre les couleurs.
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Anonymous


Invité



So bad you can't look away. | Lexie. Vide
MessageSujet: Re: So bad you can't look away. | Lexie.   So bad you can't look away. | Lexie. Icon_minitimeLun 30 Aoû - 21:38

Ma tête me fait mal, un mal de chien, et je crois bien que je saigne. J'entend Sam se lever, hésiter et courir dans la cuisine, quelle maladroite je fait. Je n'arrive pas à me relever et m'endors. Ou plutôt, je ferme les yeux, essaye de me retourner sur le dos et aperçoit mon compagnon de soirée complètement inquiet, appuyant sur les touches de son portable, s'énervant, criant, j'ai envie de pleurer, toutes ces conneries à cause de moi, si j'avais été un peu plus douée, je ne serais pas tombée et la soirée ce serait bien finie. Enfin, elle ne se serait pas finie de cette façon. On aurait bu, peut être qu'on aurait dormi ensemble, mais je ne pense pas plus, vu comme il réagissait. Je m'endors pour de bon. Je n'entend plus rien, je ne sens plus grand chose, sauf peut être qu'on me soulève, je sens la fraicheur de la nuit, le vent me fouetter les joues. Puis plus rien, le noir complet.

J'ouvre les yeux, des heures plus tard, et regarde autour de moi. Cette chambre me file le cafard, elle est toute blanche, les fenêtres sont fermées, il fait noir de chez noir dehors. Je me sens mal, mal à l'aise. Sam me regarde, le regard un peu inquiet, comme si j'étais en train de mourir, attendant le moment fatidique. J'ai encore un peu mal à la tête, à la cheville mais sinon ça va mieux. Cet homme a l'air si inquiet, je lui ai fait faire du soucis pour rien, j'ai gâché sa soirée. Je sens les larmes me monter aux yeux, alors je les cache vite de mes deux mains mais ça ne sert à rien, les larmes débordent. J'essuie tout, enfin j'essaye, en tout cas, c'est ridicule de pleurer pour ça. Je tripote le drap blanc immaculé entres mes doigts fins, essaye de m'excuser mais je deviens rouge et ma voix fait des trémolos. Super glamour. En plus de tout ça, mes yeux brillent maintenant, je dois avoir un teint de zombie et ces lumières n'arrangent rien. Je respire et réussit à parler correctement.

    « Désolée. J'suis vraiment pas un cadeau, comme fille. T'aurais sûrement jamais du venir me voir danser, enfin, plutôt, j'aurais jamais du descendre de la scène te voir, tu aurais passer une bonne soirée, pas d'ennuis, tu aurais regardé les autres danseuses, qui sont soit disant passant beaucoup plus jolies que moi, enfin regarde moi quoi, bref je suis désolée, en plus je pleure, c'est encore pire. »


J'ai envie de faire pleins de choses, à ce moment là. Bizarrement. J'ai envie d'appeler mon frère Francis, d'aller manger des friandises avec Sam, de me promener avec lui et d'attendre le lever du soleil, se moquer des gens qui vont travailler à l'aube et vomir.

Revenir en haut Aller en bas

Invité

Anonymous


Invité



So bad you can't look away. | Lexie. Vide
MessageSujet: Re: So bad you can't look away. | Lexie.   So bad you can't look away. | Lexie. Icon_minitimeMar 31 Aoû - 1:44

      h.s; bon euh, voilà quoi. gros caca.


    Je ne ressens rien. La seule chose qui m’indique que je suis tombé une fois dans les vapes est le bandage autour de mon crâne. J’avais été si mal dans l’appartement à cause de tout ce que j’avais bu. Je crois même que si on me présentait une bonne bouteille de bière, je vomirais toute mes tripes sur le sol clean de l’hôpital. J’avais bu, mais tellement que ma transpiration devait être un mélange de cocktail aux olives et de bières fraiches. De quoi faire tomber un alcoolique amoureux de ma personne (image effrayante). Dans tous les cas, même après toute cette histoire, je continuerais à me faire ma réserve de bouteilles, car au fond, c’est si bon une soirée solo avec une bière et un bon cd avec le volume à fond. Et puis j’avais eu peur aussi. Cet énorme bruit sourd sur le sol de ma cuisine, ce verre cassé. Mon sang n’avait fait qu’un tour et mon cœur aurait pu jaillir de ma poitrine si je n’avais pas porté ma main gauche à ma poitrine. Cette inconnue, car en réalité, je ne connais que son prénom. Lexie. Danseuse de bar. Vingt trois ans. Le reste ? Inconnu. Aucune idée de qui elle était vraiment. Ça avait été dangereux de l’avoir invité chez moi et la faire boire. J’aurais du la renvoyer chez elle. Ça se trouve, ce n’est qu’une gamine encore. Quoi que, pour faire un boulot pareil, on devait avoir de certaines responsabilités. Quoi qu’il en soit, plus je réfléchis, plus je commence à m’énerver. M’énerver contre cet hôpital trop nunuche et prou prout ma chère pour que je puisse le supporter ; m’énerver contre la danseuse qui aurait pu fouiller dans mon placard à boisson dans la SALON ; m’énerver contre ce gosse qui me regarde par la fenêtre de la chambre et qui me tire la langue. D’ailleurs, pourquoi ce sont des chambres à la Dr House et pas comme dans tous les hôpitaux avec quatre murs ? Non, impossible, il faut qu’on montre à tout le monde comment les malades et leur famille sont malheureux en installant de longues et grandes fenêtres. Les cons ! Tout m’irrite et m’insupporte. Puis je vois la blonde d’infirmière qui vient vers notre chambre. Elle jette un coup d’œil vers moi, mais mon regard éclair-super-méchant la transperce et elle fait semblant de ramasser quelque chose à ses pieds puis fait demi-tour. J’en ai marre, j’ai envie de partir. De toute manière, qu’est ce que je risque ? Rien. La seule chose que ça fera, c’est, soit énerver la danseuse, mais là, j’en ai rien à battre, ou bien l’attrister, et pareil, je m’en fous. Tout est de sa faute. Mais je vois qu’elle bouge. Ses yeux ouvrent. Je ne sais pas si ma haine disparait ou si au contraire elle augmente. D’ailleurs, j’ai encore son sac sur mes genoux, je le pose donc sur le sol. Puis je vois qu’elle fronce ses prunelles brunes foncés. Et quinze secondes plus tard, ses mains jaillissent de la couverture bleue marine et j’entends des sanglots. Elle a si mal ? Et pourquoi elle ne parle pas ? Si ça continue, je vais partir. « Désolée. J'suis vraiment pas un cadeau, comme fille. T'aurais sûrement jamais du venir me voir danser, enfin, plutôt, j'aurais jamais du descendre de la scène te voir, tu aurais passé une bonne soirée, pas d'ennuis, tu aurais regardé les autres danseuses, qui sont soit disant passant beaucoup plus jolies que moi, enfin regarde moi quoi, bref je suis désolée, en plus je pleure, c'est encore pire. » Je dois être un robot. Quelque chose dans ce genre, car ça ne me fait rien. Je ne ressens ni peine, ni honte, ni tristesse. Rien. Enfin, je ne sais pas quoi dire. Mon visage reste stoïque, dur comme de la pierre. Et puis pourquoi inclure qu’elle se trouve moche ? Non, sérieusement, elle a évité le pire car tomber d’un tabouret totalement saoul, c’est grave, et ça aurait pu être pire. Je fronce les sourcils, premier mouvement, puis je ris. A savoir pourquoi, je ris. J’aurais du, comme toutes personnes sensées, la réconforter, mais non. La nervosité. J’ai été inquiet pour elle enfaite. « Tu sais, j’ai eu peur. T’es tombée et puis, rien. T’as pas bougé. Genre morte, inerte sur le sol. Nan, sérieusement, j’ai eu peur. Mais on va pas commencer à débattre sur qui est la plus belle et/ou la plus moche, parce que ces nanas étaient toutes maquillées comme si on leur avait versé des pots de peintures sur les joues. La seule chose que j’ai envie de faire, c’est manger. Quelque chose de chaud, qui prend sur le ventre. Plus de liquide. Du solide. Mais je crois que tu vas devoir rester ici un moment, enfin, j’en sais rien, ça peut se négocier. » Je jette un œil vers la blonde qui téléphone.
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Anonymous


Invité



So bad you can't look away. | Lexie. Vide
MessageSujet: Re: So bad you can't look away. | Lexie.   So bad you can't look away. | Lexie. Icon_minitimeMar 31 Aoû - 14:24

Cette chambre est nulle et il n'y a aucun médecin super mignon comme dans les films. Les infirmières ne sont même pas jolies. Elles ont un teint pourri et des cernes sous les yeux, un chignon mal fait et des chaussures affreuses. J'essuie mon visage avec le drap. Sam ne dit rien, aucune réaction de sa part. Je suis dégoûtée, je le pensais un peu plus humain tout de même. Mon petit discours pourri n'a rien fait changer, ni mes sanglotements, c'est bel et bien ma faute. J'ai envie de partir maintenant, j'ai envie de me débarrasser de se bandage sur ma cheville et sur ma tête. Mon drap est tellement serré qu'on peut deviner ma silhouette sous le tissu blanc. Je me débat, tire le drap dans tous les sens, gémit un peu, tous mes gestes me fatiguent, je ne suis pas très bien. Je réussis à m'extirper de ce cocon infernal et regarde Sam.

    « Tu sais, j’ai eu peur. T’es tombée et puis, rien. T’as pas bougé. Genre morte, inerte sur le sol. Nan, sérieusement, j’ai eu peur. Mais on va pas commencer à débattre sur qui est la plus belle et/ou la plus moche, parce que ces nanas étaient toutes maquillées comme si on leur avait versé des pots de peintures sur les joues. La seule chose que j’ai envie de faire, c’est manger. Quelque chose de chaud, qui prend sur le ventre. Plus de liquide. Du solide. Mais je crois que tu vas devoir rester ici un moment, enfin, j’en sais rien, ça peut se négocier. »


Il a eu peur. C'est dèjà ça, il aurait pu me laisser là ou même ne pas se lever, s'endormir et qui sait ce que je serais devenue. Il veut manger, qu'il aille manger, ma compagnie n'est vraiment pas des plus importantes, ou même utile, je risquerais de faire encore une de ces conneries que j'ai malheureusement l'habitude de faire à chaque endroit ou je passe.

    « Va manger un bout, si tu veux, mais je ne pense pas que tu me veux à tes côtés après cette soirée que j'ai stupidement gâchée. »


Je me sens idiote, je suis debout à côté de mon lit, j'ai froid. Ils ne mettent pas le chauffage dans cet hôpital de mes deux?! Non, apparemment pas. Je vais vers la fenêtre et regarde, on ne voit rien de très intéressant, les voitures ne roulent pas, il y a une ou deux personnes dans la rue qui marchent, sinon il n'y a aucune activité. Le soleil va peut être bientôt se lever, enfin, dans quelques heures. J'aimerais le regarder quand il se lèvera et quand le ciel deviendra rose peu à peu, et voir les gens aller au travail, prendre le métro, un café, appelant un taxi, un téléphone à la main.
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Anonymous


Invité



So bad you can't look away. | Lexie. Vide
MessageSujet: Re: So bad you can't look away. | Lexie.   So bad you can't look away. | Lexie. Icon_minitimeDim 26 Déc - 23:55


    « Va manger un bout, si tu veux, mais je ne pense pas que tu me veux à tes côtés après cette soirée que j'ai stupidement gâchée. »

    Mon dieu, qu’elle s’arrête de parler comme si on était dans un film américain ! Elle est tombée, badaboum, et ? On est à l’hôpital, j’étais complètement déchiré quelques heures plus tôt, et ? C’est la vie mes amis. Mais je la vois se lever pour aller voir par la fenêtre. (bon ok ça me fait chier d’être ici, entre ces quatre murs bleu ciel, à attendre je ne sais pas quoi. Je n’aime pas attendre, c’est inutile, c’est du temps perdu). Mais bon, bizarrement, mon moral s’est un peu amélioré. Je tourne ma tête vers les infirmières mais elles ne sont pas là... Tiens, j’ai une idée.
    Je me lève de la chaise et vais vers l’armoire où sont nos vêtements. Je prends ceux de Lexie et les pose délicatement sur son lit en soufflant « change-toi, vite ». Je récupère ma belle veste en cuire et aperçoit mon portable sur une étagère. Comment il a atterrit là ? Tant pis. Je le prends, regarde l’heure et le mets dans ma poche. Je serais chez moi dans pas longtemps, oooh, ma maison. Je jette un œil vers les infirmières, toujours absentes. J’en profite pour aller dans la salle de bain (enfin petite pièce doté d’une douche sans rideau, de toilettes dégueu et d’un lavabo. Tout ça jumelé à la chambre) et me regarder dans le miroir. Quelle tête de cul j’ai putain ! J’enlève délicatement le bandeau qui est autour de mon crâne mais une goute de sang commence à couler le long de ma joue. Génial, je me suis ouvert... Quel con. Je penche ma tête dans le lavabo et ouvre le robinet. Ma plaie me pique sous l’eau glacée. Je grimace et finit par fermer le robinet. Je lève ma tête en envoyant de l’eau partout, j’essaye de sécher mes cheveux avec mes mains, mais n’y fait, j’ai d’énormes gouttes qui glissent dans ma nuque. Tant pis. Je retourne dans la chambre et vois Lexie habillée.

    « Hm, parfait. Alors, quand je dis cours, tu cours et tu me suis, capté ? »

    Je sors de la chambre et regarde de gauche à droite. Personne. Les infirmières ne font vraiment pas leur boulot, c’est incroyable. Je fais signe à Lexie de me suivre et commence par aller vers la droite, mais un médecin tourne au fond du couloir au même.

    « oops, demi-tour ! »

    J’exécute mon propre ordre et fonce. Pendant plus de cinq minutes, on tourne en rond sans savoir où aller puis je vois un ascenseur. Risqué, mais c’est le seul moyen si on ne veut pas rester ici le restant de la nuit. Je me retourne et vérifie que la danseuse est toujours là. Je lui souris. Puis, je me dirige vers l’ascenseur. Une fois devant, j’appuie sur le bouton pour l’appeler. Je prie pour qu’il n’y est pas d’infirmière de ce service ici. Les portes s’ouvrent, suspens ! ... Personne ! J’entre dans la cage et souris. Direction le rez-de-chaussée.

    Enfin sorti de cet hôpital de malheur sans être vu. Si seulement on avait été coursé, ça aurait été plus rigolo ! Je respire un grand bol d’air frais, content d’être sorti. Je touche mon ventre, il semble creux. Nor-mal ! je crève de faim. Je me retourne vers Lexie.

    « Bon, on va manger un petit truc ou on meurt de faim devant cet hôpital de mes deux ? »

    Je commence à marcher doucement, très doucement vers un fast food ouvert jusqu’à six heures du matin. Un grand MacDonalds rayonne dans mes yeux et sa couleur jaune me donne un teint malade, jaunâtre moche. J’entre en poussant la porte avec du mal, mon bras me fait mal et je ne sais pas pourquoi... Tant pis, j’ai juste faim.
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Anonymous


Invité



So bad you can't look away. | Lexie. Vide
MessageSujet: Re: So bad you can't look away. | Lexie.   So bad you can't look away. | Lexie. Icon_minitimeLun 27 Déc - 23:26

Je colle mon nez contre la vitre froide. Quand je respire, de la buée apparaît. Je rit intérieurement. Puis il y a un silence. Mais pas un de ces silences gênants, ni agréables. Il est plutôt ... mal placé, je dirais. Je me retourne, normal les infirmières ne sont plus là. Je vois Sam se tourner vers l'armoire, en sortir des vêtements, dont les miens, et les poser sur mon lit, puis il m'ordonne de me rhabiller. Il court vers la salle de bain, et sans que j'eus le temps de comprendre quoi que ce soit, je me retrouve vêtue de mes vêtements que je portais en début de soirée. J'enfile ma veste de cuir puis j'entend des bruits d'eau. Je n'ose pas demander ce qui se passe, et d'ailleurs je n'aurais pas eu le temps, car Sam est revenu très vite et m'a dit :

« Hm, parfait. Alors, quand je dis cours, tu cours et tu me suis, capté ? »

J'acquiesce. Mais je ne comprend pas la situation. Il sort en trombe, je suis collée a ses baskets, puis il regarde à droite, à gauche, comme submergé par un sentiment de frayeur, et là je comprend. Il veut tout simplement sortir de ce foutu hôpital. Il s'engouffre dans un couloir, je le suis, mais peu après je le vois faire demi tour très rapidement, le visage un peu rouge. Il court un peu, je le suis toujours. Nous nous dirigeons vers un ascenseur. Tout d'un coup, je suis prise d'inquiétude. Et si quelqu'un se trouvait dans l'ascenseur ? Je ne sais pas ce qui allait nous arriver. J'ai fermé mes yeux et j'ai attendu. DING! Les portes de métal s'ouvrent doucement, et personne ne se trouve dans l’ascenseur. Je soupire de soulagement et suit Sam dans la cage de fer. Il se retourne, comme pour vérifier si je ne m'étais pas perdue en chemin, et sourit.

Nous sortons de l’hôpital, un grand courant d'air me balaye les cheveux. L'air frais me pique les joues. Mais je souris, car l'air frais me fait du bien comparé à l'ambiance morbide de l’hôpital. J'ai faim. J'ai très très faim. Apparemment, Sam aussi car je le vois se toucher le ventre et faire la moue. Il me propose de manger un bout et je souris.

« Ouais, je meurs de faim. »

Nous nous dirigeons alors vers un fast food ouvert tout la nuit. En entrant dans le fastfood, j'ai vu qu'il n'y avait personne, je me suis donc dirigée vers les caisses très rapidement. Nous avons commandé des hamburgers et des boissons. Tout est arrivé très vite et nous sommes allées nous asseoir. J'ai soupiré de soulagement quand je me suis assise. J'ai ouvert la boite de mon cheese burger et je l'ai croqué à pleines dent.

« Finalement c'est pas si mal cette fin de soirée ! »
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Anonymous


Invité



So bad you can't look away. | Lexie. Vide
MessageSujet: Re: So bad you can't look away. | Lexie.   So bad you can't look away. | Lexie. Icon_minitimeVen 31 Déc - 23:29